• A travers la Pampa

    Premier tour de roue....

    Premier tour de roue, attention aux croisements, attentions aux trous sur la route, les voilà lancés, leur rêve devient réalité. Le départ tardif  de la station service (cf épisode précédent) ne leur permet pas d’aller trop loin, San Antonio de Areco sera leur destination.

    San Antonio de Areco est situé au nord est de Buenos Aires, c’est un des plus anciens villages de la pampa. Fondé en 1730 en l’honneur de Saint Antoine de Padoue, ce village doit sa renommée à Ricardo Guiraldes auteur d’un livre qui dépeint la vie rustique d’un gaucho dans la pampa, voilà le décor planté.

    Mais au fait c’est quoi la Pampa ? C’est à la fois une province située à l’Ouest de Buenos Aires, et un terme générique désignant une vaste région de plaines fertiles couvrant les provinces de la Pampa et de Buenos Aires. Une route rectiligne pendant des kilomètres avec des bas côtes tondus, des cultures de céréales à perte de vue (blé, maïs, soja) des troupeaux essentiellement de vaches, marrons, ou noires, (nos troupeaux Pyrénéens seraient perdus dans ces pâturages) une impression d’immensité se dégage, mais aussi de monotonie. C’est dans cet environnement qu’ils rouleront pendant deux heures.

    Une arrivée à la nuit tombée, ne facilite pas la recherche d’un endroit pour se poser… Ils traversent le village de San Antonio de Areco, la rue asphaltée est remplacée par une piste, un espace herbeux leur offre l’hospitalité. Ils sont accueillis par ce qui pourrait ressembler à des lucioles, elles illuminent l’endroit telles les guirlandes de Noël, c’est Noël avant l’heure.

    Le lendemain, ils trainent dans les rues très calmes, des rues pavées, quelques chiens errants bien sûr, une ambiance paisible, de belles maisons coloniales blanches : une mise en jambes agréable pour nos trotteurs.

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    Autour de la Place Ruiz de Arellano (estanciero qui fonda la ville), on trouve plusieurs bâtiments historiques, l’église de Saint Antoine de Padoue, d’autres maisons coloniales, et le musée Draghi. Nos trotteurs sans se soucier ni de l’heure, ni du jour, poussent la porte, par chance, il est encore ouvert. C’est la fille de Jean José Draghi , orfèvre réputé d’origine Italienne, qui les reçoit et leur fait la visite.

     

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    Elle retrace l’histoire des gauchos : pendant longtemps le gaucho a eu mauvaise réputation, ce qu’il lui a valu d’être exploité comme ouvrier agricole ou auxiliaire de l’armée. Mais au fil du temps il est devenu un symbole d’indépendance en raison de son esprit rebelle. Son cheval et tous les objets liés à sa vie de cavalier nomade étaient ses  seules richesses. Ces objets, souvent en argent, lui permettaient d’être reconnu. Le plus célèbre est encore vénéré comme un Saint, le Gaucho Gil. On lui attribue des pouvoirs miraculeux de guérison, de protection pour le voyageur (klaxonner 3 fois en passant devant un sanctuaire), et même de réussite électorale !!!

     

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    Le musée contient de nombreux objets en argent de la vie courante d’un gaucho. La visite s’est poursuivie par celle des ateliers, où sont réalisées des pièces uniques en argent pour les cours d’Europe et le Vatican. Actuellement l’argent provient de métal recyclé et de Chine. Continuant leur ballade, ils arrivent au grand parc de la ville. Il y a autant de monde dans ce parc qu’il y en avait à Buenos Aires, finalement ce doit être une tradition Argentine que d’envahir les parcs le dimanche. Une visite à l’office du tourisme les décide à passer la soirée dans une milonga. Cette milonga a lieu à Areco Tango, association locale et c’est le Président de l’association qui les installe « à la table de ses meilleurs amis », leur précisant qu’une jeune Française sera aussi à cette table. Noémie est venue passer une année d’immersion dans la culture Argentine, elle est arrivée dans la famille depuis 5 jours seulement, les cours au lycée commenceront pour elle le lendemain. Sur des airs de Tango et de musique traditionnelle, distillée par un orchestre reconnu, ce fut un bon moment d’échange avec Willie.  Willie, d’origine Irlandaise, leur explique que les immigrants étaient principalement de 3 origines : les Basques Espagnols, les Irlandais, les Italiens. Les Basques avec les vaches (et le béret) les Irlandais avec les moutons furent les premiers bergers. L’Italien lui est arrivé avec sa truelle.

     

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    En descendant vers Mar del Plata, route toujours aussi monotone, grands espaces, troupeaux immenses, « platitude » et… sieste (pour la trotteuse) sont au programme. Ils poursuivent l’exploration de la Pampa hors des sentiers battus.

    Le guide Tao, qui leur permis de découvrir la rue Lanin à Buenos Aires, conseille de pousser jusqu’à La Nina, petit village à l’écart de la route principale, indiquant une adresse en particulier : La Catita. En chemin, ils ont la chance enfin de pouvoir acheter une bouteille de gaz Argentine, et la malchance de se faire escroquer de 100 pesos pour une recharge « très virtuelle » du téléphone portable (ils n’ont pas klaxonné devant les sanctuaires du Gaucho Gil). Après 20 kms de piste en terre, Madame Garmin précise « voie sans revêtement » ils arrivent à La Nina, pueblo de 400 âmes. Dans la série « j’irai dormir chez vous »ils font plus fort qu’Antoine de Maximy sauf qu’eux ils ont leur toit. La Catita se trouve à environ 5 ou 6 kms selon la personne qui donne l’indication, il faut aller toujours tout droit c’est au fond, au fond. Les trotteurs arrivent devant une barrière qu’ils ouvrent et referment et prennent le chemin tout droit. 2kms de chemin de terre, comme ceux d’Uglas pour aller aux champs, les lièvres qui ouvrent le chemin dans la lumière des phares, parce qu’il est 20 heures, et au bout, une barrière avec fils barbelés qu’ils n’osent ouvrir. Demi-tour, ils décident de repartir au village. A mi-chemin de l’entrée, des phares derrière eux, le trotteur arrête Casita et va s’excuser pour cette intrusion nocturne, ils souhaitaient simplement stationner pour visiter le lendemain. Qu’à cela ne tienne, le propriétaire les invite, pas au commissariat parce qu’il est à une heure de piste, mais tout simplement à faire demi-tour. Pensant juste être autorisés à stationner ils le suivent. Surprise, ce n’est pas un stationnement que Ricardo propose, mais la pension complète, avec un repas pour dans une heure, le temps que Laura, son épouse, aille au village, à 7kms de piste en réalité, chercher la viande pour la parilla. Ils sont confus, ils préparent une salade fruits, sortent foie gras et crémant de Limoux afin de faire pardonner l’audace de la trotteuse. Ils ne savent pas encore qu’ils vont passer 36 heures extraordinaires.

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    Ricardo et Laura sont des personnes d’une grande générosité, d’une qualité humaine incomparable, d’une culture sans limite, ouverts au monde, même s’ils sont au fin fond de la pampa. Depuis 20 ans ils reçoivent des enfants des écoles de Buenos Aires, dans le but de leur faire connaître la vie rurale, et découvrir la nature, et tous ceux qui veulent bien pousser la barrière de la Catita sont également les bienvenus  www.estancialacatita.com.ar . Les trotteurs sont tout ouïe devant les brillants pédagogues que sont  Ricardo et Laura, chacun dans son domaine. Ornithologie, botanique, paléontologie, agronomie, seront au programme d’une matinée pluvieuse. Avant de découvrir les nombreuses lagunes, Laura leur montrera  les magnifiques  arbres plantés autour de la maison. Il faut savoir qu’à l’origine la pampa étant pratiquement vierge d’arbre, l’immigrant était tenu de boiser sa propriété. 

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     120 espèces d’oiseaux vivent dans ce milieu aquatique. Les trotteurs purent en observer et en photographier seulement quelques-unes car il aurait fallu rester à l’affut toute la journée. Seuls les flamants et les spatules refusèrent de se laisser photographier. Il y avait tant à retenir que le soir venu, la trotteuse a demandé à Ricardo de mettre la légende sur les photos. Il ne s’est pas contenté du nom, mais a complété par quelques autres informations.

     

     

     

    En allant aux lagunes, rappel sur l’origine de l’homme, nous sommes tous issus de Lucie et le premier émigrant est arrivé d’Afrique via la Russie et le détroit de Béring. Des instruments datant de dix mille ans av. J.-C. ont été retrouvés là. Une visite au musée de la ville l’après-midi illustrera cette discussion. Une initiation à la préparation du Maté chez la maman de Laura clôturera la fin d’après-midi.

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    Le souper riche pour les papilles, et riche pour l’esprit animé et joyeux, se terminera par l’eau spéciale du trotteur. Quand la bouteille d’eau « miraculeuse » fut sortie de son emballage Ricardo s’est écrié « eau de Lourdes ! » il ne croyait pas si bien dire, cette eau miraculeuse dénommée « eau de Lourdes » par le papa du trotteur, fait quand même quelques degrés…Minuit passé extinction des feux pour tout le monde, la prochaine étape sera Tandil, mais Ricardo veut avant leur indiquer quelques endroits remarquables en Argentine et surtout un multitudes de contacts familiaux pour les prochains arrêts. Le lendemain le carnet d’adresses se remplit, les discussions sur la religion, la politique vont bon train et l’heure tourne, mais personne ne s’en soucie. Finalement ils prendront la route un peu tard, avec un panier repas, merci à Ricardo et Laura qu’ils retrouveront certainement au cours de leur périple.

     

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    Le départ tardif ne permettant pas d’arriver à Tandil, ils décident de s’arrêter dans un village, mais les villages sont toujours au bout d’une piste. Qu’à cela ne tienne, ils connaissent les pistes. Une fois de plus « voie sans revêtement » annonce Madame Garmin. Casita effraie les vaches dans leur pré c’est dire qu’il passe peu de camping-car… La piste s’avère être moins bonne que celle de La Nina, c’est un mauvais passage peut être. Maintenant la nuit est complètement tombée il n’y a pas de lièvres ici pour les accueillir mais des ornières boueuses et de plus en plus grosses. La vaillante Casita se sort comme une grande de ce mauvais chemin. Le village repéré sur la carte, se résumait à une habitation… pas l’endroit idéal pour stationner, un Ricardo ne se trouve pas tous les jours. La piste semblant s’améliorer, ils continuent dans l’espoir de trouver une place au prochain village. Une magnifique ornière aura raison de leur avancée, il faudra reculer à la lumière de la lampe de poche pour trouver un endroit sec, propice pour faire un demi-tour. Finalement ils passeront la nuit au bord de la piste, en ayant pris la précaution d’installer les triangles. Casita a passé le test des ornières boueuses avec succès il lui reste maintenant celui du sable, mais ça c’est une autre histoire…Le lendemain, le temps devenant menaçant, réveil « matinal » pour éviter de rester coincer sur cette piste.

     

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    A nouveau la route, monte, descend, on se croirait presque dans l’Ariège, le paysage change un peu, de petites montagnes (500 M d’altitude) au loin enfin Mar del Plata et le soleil et peut être la carte bleue ?

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    Mar del Plata est la station balnéaire favorite des Portenos, Buenos Aires est à 400 kms. Ses larges et longues avenues, ses immeubles,  en font une ville « moderne » et au milieu on y trouve des maisons style « Normand » bâties en pierre de taille un peu rosée venant de carrières  avoisinantes.

     

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    Dix kms de plages, bondées pendant la période estivale, sur lesquelles on trouve de nombreux établissements balnéaires, et des parkings immenses qui les jouxtent aujourd’hui totalement déserts. Ce n’était pas une destination prévue mais les circonstances ont modifié le programme. Ce changement a permis aux trotteurs de continuer leur immersion dans le pays et la rencontre avec les Argentins. Rodolfo et Vilma, qui doivent réceptionner la carte, les ont reçus bras ouverts d’une façon extraordinaire. Le dimanche des élections, Rodolfo a préparé un asado pour l’anniversaire de Vilma, 26 personnes conviées, les trotteurs y étaient. Pour la petite histoire cette réunion de famille était totalement illégale, car les jours d’élections il est interdit de se réunir à plus de quatre personnes et ….de boire de l’alcool !!!

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    Par rapport aux musées de Buenos Aires, le musée municipal ne présente que peu d’intérêt, hormis l’architecture « normande »de la Villa Ortiz Basualdo qui l’abrite. Mar del Plata c’est aussi l’un des plus importants ports de pêche. Au quai appelé  la banquina de Pescadores ils verront des dizaines de bateaux oranges amarrés, des lions de mer servant de modèles aux enfants « artistes en herbe ». Plus loin sur la jetée, l’escollera sur c’est une colonie de lions de mer qu’ils trouveront. Ils sont couchés dormant profondément, jouant dans l’eau avec des petits,  ou redressés sur les nageoires avant dans une pause hiératique poussant des rugissements difficiles à traduire, contentement ou colère ? La seule chose commune entre ces animaux c’est l’odeur forte  qu’ils  dégagent. Néanmoins les trotteurs resteront un bon moment à les regarder.

     

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    Le cheminement sur la jetée constituera la ballade du jour, un petit vent les accompagnera tout le long, et ce n’est qu’à l’arrivée que le soleil sortira leur dire bonjour.

    Rappelez-vous ils sont à Mar del Plata pour récupérer une carte bleue partie de France depuis plusieurs jours. Même s’ils trouvent un intérêt à tous ces contre temps, cela commence à devenir lassant d’attendre.

    L’envie de pêcher démange le trotteur, il a bien les cannes mais il lui manque…ce sera le prochain défi, après les cordons, la prise (trouvée par hasard), la bouteille de gaz, les batteries changées à Mar del Plata, trouver des hameçons. En attendant il regarde. Une petite histoire inspirée de Michel Audiard : « le drapeau noir flotte sur la Casita » : tandis que notre trotteur observait les pêcheurs, la trotteuse, dans le camping-car, mettait en  forme les photos pour le prochain article. Elle lève la tête, et voit un homme regardant Casita et plus particulièrement le morceau de tissus noir accroché par des épingles à linge à l’antenne, en train de sécher au vent. Ce morceau de tissu sert de protection à la poêle afin les casseroles (les marmites) empilées sur elle, lors des turbulences ne la rayent pas. Il  a l’air vraiment intrigué, mais ne pose pas de question à la trotteuse. Quelques pas plus loin, il rencontre le trotteur, et l’interroge sur la signification de la « bandera (drapeau) negra ». Il  lui répond « nada en particular » (rien de particulier), nous ne sommes pas des pirates. Mais le comble c’est que cet  homme, rejoignant ses amis pêcheurs, certainement eux aussi très intrigués par cette « bandera negra » leur donne l’explication, à laquelle ils ne croient pas. Alors un autre s’approche du trotteur, veut la confirmation que ce morceau de tissu noir accroché par des épingles à linge à l’antenne, est là pour simplement sécher au vent. Leur question n'étant fortuite, et ayant vu une inscription "bandera negra" taguée sur la porte d'un garage, les trotteurs vont rechercher qu'elle  en est la signification.

    Le temps s’écoule lentement et la carte bleue n’arrive pas. Jour de brume sur Mar del Plata : pour sortir un peu de la ville, ils vont au Nord, à Mar Chiquita, petit village sympathique, spot de kitesurf. Les quelques voiles sont à la fête, le souffle d’Eole les gonfle à souhait. Les maisons ont les volets clos, la saison estivale n’a pas commencé. Quelques pêcheurs bien emmitouflés, sur les cailloux, titillent le poisson. Ils y passeront une bonne journée. Au retour ils ont pris la décision de quitter le lendemain Mar del Plata, avec ou sans la carte. Ils rejoindront Valdés à 1000 Kms.

    Rodolfo leur téléphone pour leur confirmer d’une part que la carte n’est pas arrivée, et d’autre part qu’il passe les prendre pour aller souper où ? En fait ils retrouvent Anna Maria y Lucio au restaurant, Italien. Le repas est très animé, les conversations vont bon train, la barrière linguistique est tombée aidée par quelques verres de vin Argentin, un repas délicieux. La soirée se prolonge chez Anna Maria y Lucio jusqu’à une heure avancée du matin toute aussi joyeuse… La carte bleue n’aurait pas été bloquée, il y a quand même 15 jours, Ils n’auraient pas vécu ce grand moment de convivialité, un grand merci à tous les quatre.

     

     

    A travers la Pampa

     

     

    « Casita, enfin te voilà....Sur la route de Valdés... »

  • Commentaires

    1
    Michèle Roussel
    Dimanche 3 Novembre 2013 à 11:03

    Waouh ! Vous commencez à vivre des choses passionnantes ! Le voyage commence vraiment avec ses découvertes ( que d'oiseaux ! ) et ses rencontres qui font oublier les problèmes de CB . On attend la suite avec impatience , bon voyage vers Valdès

    2
    mariangeles
    Dimanche 3 Novembre 2013 à 11:39

    C'est génial, je vais enfin pouvoir découvrir l'Amérique grâce à vous... Gros bisous!

    3
    Amitiés
    Dimanche 3 Novembre 2013 à 15:15

    Super, super ces récits qui me font rêver et qui me font voyager.  C'est comme j'y étais. Bonne continuation

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Dimanche 3 Novembre 2013 à 16:40

    Ca fait rêver tout ça !

    Au fait ! J'ai une bonne nouvelle pour vous.

    J'ai pas la carte, mais j'ai le code. C'est 2454 !

    A qui on dit merci ?

    5
    .antton
    Dimanche 3 Novembre 2013 à 19:51

    Vous voila enfin sur la route .....avec des rencontres exceptionnelles

    et des péripéties diverses j attends la suite

    6
    Tata GaGa
    Lundi 4 Novembre 2013 à 17:03

    Enfin sur la route!!! Régalez-vous!!!

    Ici il commence à faire frais... l'automne est bien arrivé, pour preuve Tigou et GriGri se tiennent au chaud.

    Bizoux à vous. TaTa GaGa et les Minettes

    7
    Nico des bois
    Lundi 4 Novembre 2013 à 19:20

    Ola ! Je me suis aussi permis de passer quelques commandes sur le dos de la carte bleue en transit... Le code ayant été dévoilé...

    Amusez vous bien sur la route. Bisous et au plaisir de vous lire... Hasta siempre.

     

    8
    Aureilhan
    Mardi 5 Novembre 2013 à 23:16

    lo mejor es el contacto con la gente  de verdad que parce tan acogeredora y participar a milongas  compartiendo asados y bebiendo maté.Una pregunta ¿quien es madame Garmin?

    La  guía   que explica el camino en un folleto turístico?

    ¡Buen viaje hasta la península Valdés!

    Hasta pronto.

    Michèle

    9
    catherine cantegreil
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 16:18

    Coucou les trotteurs,

    Mais c'est super de vous lire et d'avoir de vos nouvelles. Je voyage à travers tous ces beaux réçits. Je vois que vous faites de bien belles rencontres et que ce voyage est riche de plein d'émotions. J'espère que vous pourrez rentrer en contact skype le samedi 23 novembre. Par contre vers quelle heure?

    Lors des stages vous nous manquez beaucoup. Profitez bien de tout ce temps si loin et continuez à donner des nouvelles. Au fait, Gab continue t-il les carnets de voyages? Et toi Anne-Marie, tu peins un peu?

    Très gros bisous à tous les deux et à très bientôt par skype intérposé.

    Cathy de l'atelier

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