• La ruée vers l'or, du 26 Mars au 2 Avril

    Tchao Rio, peut-être à une prochaine fois…

     

    Tchao Rio, peut-être à une prochaine fois…

    Avant de partir, il faut passer par le garage Ford pour l’entretien normal de Casita. Le Trotteur conducteur,  Madame Garmin guide, la Trotteuse copilote un peu oisive…tout ce petit monde arrive très détendu, la vidange sera faite rapidement.

    Il leur suffit de quelques kilomètres pour se retrouver dans la nature, et quelle nature!!!

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    Une forêt tropicale extraordinairement belle dont la beauté est accentuée par les trombes d’eau…Elle devient mystérieuse dans la brume. S’il n’y avait pas tant de circulation, encore des camions (un, un peu plus pressé que les autres finira dans les décors), des travaux, ils pourraient y flâner tranquillement. Ils font la pause déjeuner dans un petit restaurant (l’équivalent d’un routier) impossible de comprendre le nom du plat peu importe. Ils attendent une soupe de poisson, ce sera : du manioc avec le bouillon, le poisson, et le riz, un régal.

     

    La ruée vers l'or

     

    Tout le long de la route des averses tropicales laveront Casita.

    Ils entrent dans le Minas Gerais non pas pour découvrir l’or comme au l’aube du XVIII, mais les belles villes coloniales bâties lors de cette ruée.  Tiradentes, la plus petite d’entre elle sera la première étape. Un tour de « ville » (6500 âmes) inattendu pour Casita, ce n’est pas facile de circuler sur ces gros pavés !!! Ils parcourent le centre historique à pied.  Ils commencent par une ballade dans la ville, de jolies maisons coloniales de chaque côté des rues,

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    la place principale et ses grands arbres, un salon photo réparti dans la ville, une ambiance de gros village, voilà un bonne entrée en matière avant de s’attaquer au vif du sujet. Pas moins de 7 églises pour ce petit bourg, avec la plus remarquable Matrix de Santo Antonio

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    mais vous ne verrez pas les photos du splendide orgue style rococo, les photos sont interdites. Ils trouveront l’église das Mercès ouverte et gratuite, pour cause de rénovation,

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     puis au bout du village toute seule, la chapelle San José.

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    La chaleur, les rues en pente auront raison de leur entrain, ils rentreront dans un joli restaurant Italien…

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    Ils se sont posés pour quelques jours dans un camping de Tiradentes pour ne rien faire, enfin des vacances !!! Ils suivront le résultat des élections municipales à la radio, apprendront le changement de Premier Ministre le lendemain. Attention nouveau défi, trouver un robinet mitigeur, celui de la cuisine a eu la mauvaise idée de tomber malade. Avec les bons soins du Trotteur aidé par le propriétaire du camping le voilà en état de fonctionner, mais pour combien de temps ?

    Après ces 5 jours de repos, les revoilà sur la route, vers Ouro Preto.

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                                                                        Sur la piste

    Imaginez une ville construite à flanc de collines au XVIII siècle, les rues y sont extrêmement pentues, et pavées. XXIème siècle, un camping-car se prenant pour un carrosse y circule imprudemment par temps de pluie… Il en résulte un court moment de rébellion pour le « cocher », une douche gratuite pour la « palefrenière »  chargée de s’assurer que le « carrosse » pourra bien passer entre les murs, sans rien arracher…

                                                      

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    Finalement ils feront le tour complet du centre historique d’Ouro Preto  sous les yeux étonnés des passants. Ils se poseront sur les hauteurs, près de l’église San Francisco de Paula, à quelques « marches » du centre et jouissant d’un beau panorama sur la ville.

                                                            

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    Ils décident de faire la visite de la ville avec un guide. Ce sera Marcel qui les emmènera,  à pied cette fois, un bon exercice pour les mollets.

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    Ils commenceront par la visite d’une mine d’or.

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    En effet Ouro Preto a vu son essor au XVIII grâce à la découverte de fabuleux gisements. L’exploitation des mines est liée à l’esclavage.  Des esclaves, arrivés du Ghana,  ont constitué l’essentiel de la main d’œuvre, car ils avaient les connaissances géologiques pour détecter les veines d’or. Au cours de la visite de la mine, ils ont eu l’explication sur les couleurs, à l’origine, des maisons : elles étaient toutes blanchies à la chaux avec des encadrements ocre ou rouge pour les maisons des esclaves, et bleus pour les « riches ».

     

    La ruée vers l'or

     

     En fait l’ocre et le rouge sont issus de pigments naturels  trouvés dans la mine. Chaque « quartier » avait son église plantée sur un promontoire aplani.

     

    La ruée vers l'or

     

    Ouro Preto devient un fleuron du style baroque avec une évolution vers le style rococo. Le principal acteur de ce mouvement, le sculpteur  Aleijadinho natif d’Ouro Preto signera quelques œuvres, notamment l’église Saint François d’Assise.

     

    La ruée vers l'or

    Toutes ces églises rivalisent sur le poids d’or déposé sur les sculptures en bois. Ils vont déambuler toute la journée, d’églises en églises, bâtiments coloniaux.

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    Parmi toutes celles visitées ou vues, Matriz de N.S. Do Pilar  avec son côté Italien leur a bien plu.

     

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     Et pour terminer la journée ils feront un saut à Mariana, charmante ville coloniale. Au cœur du centre historique une jolie place bien ombragée,

     

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    puis la place Minas Gerais avec 2 églises de style baroque,

     

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     l’ancienne prison qui abrite aujourd’hui le conseil municipal

     

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    le pilori en pierre qui est un des deux derniers en place au Brésil.

     

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    Et enfin l’arbre Brasil, exporté vers l’ Europe dès le début de la colonisation pour la teinture rouge qui en était extraite, à l’origine du nom du pays.

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    Ce fut une journée bien remplie et un peu exceptionnelle puisque c’était le 2 avril…

    Au restaurant ils eurent une pensée pour leur chère vigneronne de Saint André de Roquelongue. « Martine, il y a un marché à prendre au Brésil, le vin Brésilien de ce soir-là, ne nous a pas  laissé un souvenir impérissable en termes de qualité ».

     

     

     

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    « Ils sont allés à Rio et n'ont pas oublié de monter là haut... du 9 au 25 MarsLe Pantanal, du 3 Avril au 10 Avril »

  • Commentaires

    1
    maryse s
    Vendredi 25 Avril 2014 à 22:29

    Bonjour les trotteurs...La naissance de ma petite fille Charlie m'a un temps éloigné de vous. Je ne peux cependant me priver très longtemps du bonheur de lire vos récits de voyage. Il me plait de suivre votre parcours ,de rêver devant la diversité des paysages ,d'être surprise par l'ambiance et l'authenticité particulières des villes traversées et par ces rencontres si spontanées et enrichissantes. Bien sûr je ne minimise pas les caprices du temps, responsables de quelques peurs et contrariétés (n'est ce pas Anne-Marie?) mais que de souvenirs!!!!!!


    bonne continuation à vous deux et gros bisous


    Maryse


     

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