• Pura Vida du 5 novembre au 14 novembre 2014

    Un pont sépare le Panama du Costa Rica, et quel pont !

    Nouveautés....    

    Dorénavant, lorsque vous cliquerez sur une photo pour l'agrandir, vous cliquerez sur la petite croix en haut à droite, pour revenir à sa taille initiale.

    En passant la souris sur la photo, vous ferez apparaitre la légende que nous avons éventuellement insérée.

                                                                                        

    Cliquez ici pour voir le trajet

     

    Un pont sépare le Panama du Costa Rica, et quel pont !

     

    Leur « accompagnateur administratif » très fréquent au Costa Rica, avec une « propina » au bout, leur annonce 3 heures de route pour rallier Cahuita sur la côte Caraïbe ; trop tard, ils décident donc d’aller jusqu’à Puerto Viejo, ils feront le voyage avec un jeune couple Allemand. Sur la route c’est le changement, que des personnes en vélo ou à pied, très peu de voitures. Puerto Viejo, grouillant de vie, des restaurants, des crêperies à chaque coin de rue, beaucoup de jeunes Européens, pas facile de trouver un stationnement au calme pour la nuit. Sur les conseils de la police, ils poussent jusqu’à Punta Uva, il fait nuit, le chemin n’est pas évident à trouver, finalement à la lumière des phares, guidés par le bruit de la mer, ils s’arrêtent. Un bruit assourdissant, inconnu de leurs oreilles, immédiatement les saisit. Mais qu’est-ce donc ? Des singes hurleurs.

    Au matin ils découvrent une plage, immense et déserte, où les vagues caressent les cocotiers penchés.

                                      Sous les cocotiers  

                                         Playa Punta Uva

    La mer des Caraïbes est agitée, la baignade est peut être risquée, ils ne la tenteront pas. Ils profitent de ce moment de tranquillité, les singes hurleurs se sont tus, les yeux fixés sur l’horizon attendant que le soleil veuille bien se lever. Il est un peu fainéant ce matin… Retour sur Puerto Viejo, pour trouver un guide qui les amènera à la réserve Biologica Hitoy Cerere, parc le moins visiter seulement accessible en 4X4. Malheureusement soit dans une agence,le prix est prohibitif, soit dans l’autre cette visite n’est pas proposée, trop compliquée ! Déçus ils s’en retournent vers Casita, une odeur nauséabonde, celle du camion poubelle envahit la rue, obligés de se boucher le nez, ils ne resteront pas là, c’est sûr. Direction Cahuita, petit village distant de 20 km seulement mais quel changement ! Quelle quiétude ! Au restaurant où ils se sont arrêtés, ils rencontrent Waldemar, guide de son métier. Il est Nicaraguayen vit depuis 1 an au Costa Rica, parle parfaitement Français. Ils concluent pour le lendemain, un tour « chocolat » et de fil en aiguille, ils ajouteront la découverte du parc de Cahuita. Le bivouac encore au bord de la mer des Caraïbes, toujours très agitée.

    8 heures, ils commencent par le parc, le temps est à la pluie, mais la pluie chaude… Aucune importance si le pantalon est mouillé… . Elle donne de belles couleurs à la forêt, toutes les nuances de vert sont exacerbées. Chemin faisant, en longeant la mer, Waldemar leur raconte l’histoire de fondation de Cahuita par des pêcheurs de tortues, et les bouleversements qu’a subi la barrière corallienne qui ferme la baie suite au tremblement de terre de 1991. La pluie confine la plupart des oiseaux chez eux, par contre un paresseux à trois doigts (certains n’en ont que deux) est sorti (lentement) pour petit déjeuner, des écureuils, un coati qui passe tranquillement.

                 Paresseux   La Caisse d'Epargne!!!   Coati

                 Paresseux, en plein mouvelement      Wolking on the rain    

    Un peu plus loin des singes hurleurs sautent de branche en branche pour trouver les meilleures feuilles. Ce sera tout pour la matinée.

    L’après-midi ils se rendent dans une communauté indigène, des BriBri, qui vivent de la culture du cacao sur les premiers contreforts de la sierra. La visite commence par la présentation de toutes les plantes médicinales qui sont à portée de mains…En fait, le tour chocolat prend un air de déjà vu, en Equateur.

                      Chocolat tout chaud

    Cette visite n’est pas tout à fait celle à laquelle ils s’attendaient même s’ils ont passé un moment agréable, parfois ils ont vraiment l’impression d’être pris pour des gringos (Américains). Avant de quitter Cahuita, ils papotent avec un Français heureux, exilé depuis un an à Cahuita, la vie y semble très détendue…Encore un endroit où il y ferait bon y vivre! Un bémol, le taux d’humidité !

    Après la côte Caraïbe, ils rejoignent, toujours sous la pluie, la Vallée Centrale. Leur choix s’est porté sur le parc national du volcan Irazu. Son nom vient du mot indigène istarù, qui signifie « montagne du tonnerre et du tremblement », son altitude 3432m, sa dernière éruption 19 mars 1963. La route en lacets aurait dû leur offrir des points de vue magnifiques, mais le brouillard s’est invité…

     

     

    Parfois lors d’une trouée, ils aperçoivent de beaux pâturages, très verts, des cultures de véritables jardins. Presque arrivés au sommet, ils terminent la route à pied, avec l’espoir que le vent chassera tout ce beau monde du ciel, et qu’ainsi ils feront partie des privilégiés qui pourront admirer à la fois l’océan Pacifique, et Atlantique. Eole n’avait pas assez de force, de temps en temps la vue sur la Playa Hermosa et sur les cratères se dégageait, 2 minutes… Une bande de coatis peu farouches, tentaient de faire les sacs des touristes, un tenta de s’inviter même dans Casita…

                   Playa Hermosa, vue d'en haut   Pura Vida du 5 novembre au 14 novembre 2014   J'ai faim.........

    La descente fut comme la montée dans le brouillard, des marchands de légumes installés sur le bord de la route. Ils y feront leur marché.

                                                                                                

    Décidément Casita tu nous gonf…. » Pensent-ils, encore une petite trace d’huile, petite certes mais par prudence arrêt garage à prévoir. Avant, une boucle dans la jolie vallée d’Orosi. Ils y retrouvent des caféiers, mais à l’inverse de la Colombie, protégés du soleil par des plantations d’arbres hauts, ou cachés sous d’immenses bâches.

     

    Ce jour-là, inutiles arbres et bâches, le soleil boude, une fois de plus… Ils passeront la nuit à Orosi au cœur de la vallée, près de l’église San josé d’Orosi considérée comme la plus vieille du pays.

    Puis ils prennent la direction du parc national Tapanti qui lui aussi devrait leur réserver de belles surprises….mais le temps pluvieux n’encourage pas la faune à sortir, seul un coati toujours intéressé par les sacs des touristes… Ils pourront quand même y voir de belles fougères, des orchidées, hélas pas fleuries, des mousses. Depuis le mirador, ils pourront admirer cette gigantesque forêt avec sa cascade bondissante.

                    Parc National Tapanti     

    Un peu de sport et d’émotion au programme, le Costa Rica c’est plus le côté nature que musée qu’ils sont venus découvrir. Le Rio Pacuare (classe III-IV sur une échelle de V) est une magnifique rivière qui traverse la forêt tropicale humide. Il résonnera des cris d’abord de peur, puis de joie de la Trotteuse. Alejandro, le guide de l’agence http://www.explornatura.com saura rapidement la mettre en confiance de sorte que les rapides tumultueux, ne l’effrayeront pas ; lorsque lors d’un passage un peu délicat, l’embarcation faisant un tour sur elle-même, l’eau passant bien au-dessus d’eux et virant de bord son Trotteur… elle ne s’affolera pas…. A la fin du parcours, à l’endroit le plus encaissé par de hautes parois rocheuses, elle sautera dans la rivière pour se laisser tranquillement porter… Bilan de la journée : 29km, 40 rapides, multiples cascades. Peu de photos comment faire ? La rame dans une main, l’appareil dans l’autre pari difficile à tenir sur une embarcation louvoyant entre les rochers.

                                         Un moment calme sur le Rio Pacuare   Fin de la journée

     

    cliquez ici, ce n'est pas eux, mais c'était comme ça (ce n’est pas eux mais c’était comme ça)

     

     

    Quelle journée fantastique, inoubliable, rien à voir avec la descente du Tarn il y a quelques années !!! Non loin de là, le volcan Turrialba n’en finit pas de fumer. Pendant quelques jours une partie de la région avait été évacuée. Les vaches, restées sur place, passaient sous la douche pour les laver des cendres…

     

    Entre les fils le volcan Turrialba

    Il était temps de passer par la « case garage » à Cartago. Ils y stationneront 2 jours. Le temps de faire la mise à jour du blog, dernier article de leur chère Colombie, (merci au garage pour le WIFI) un aller-retour en taxi à San José à l’ambassade de Cuba pour retirer le visa, voilà Casita prête à reprendre la route.

     

    Pura Vida du 5 novembre au 14 novembre 2014

     

     

    « Panama du 31 octobre au 4 novembre 2014Pura Vida la suite du 15 novembre au 1 décembre 2014 »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Denis et Florence
    Samedi 29 Novembre 2014 à 19:32

    Bonjour les trotteurs

    Merci  pour ces belles photos et ces commentaires , nous suivons votre parcours avec grand intérêt et nous vous souhaitons bonne chance.

    Denis et Florence.

    2
    journaliste amateur
    Dimanche 30 Novembre 2014 à 09:09

    Dans ce pays, c'est un vrai retour à la nature, mais une nature bien différente que celle de l'Europe. Quelles découvertes et nous les partageons grâce à vous. Bisous

     

     

     

     

    3
    Alain et Monique
    Dimanche 30 Novembre 2014 à 17:30

    Désolé , pris par de nombreuses occupations,  j'avais accumulé du retard dans la lecture de vos remarquables reportages. Un dimanche bien  gris et me voila à jour.  Toujours de belles choses et nous, nous continuons de voyager  au travers de vos  commentaires et photos.

    4
    José
    Lundi 1er Décembre 2014 à 01:18

    Bonjour vous deux.


    Je suis toujours là et toujours impatient de lire votre prochain billet. je vous donnerais bien de mes nouvelles mais j'aurais peur qu'elles vous paraissent bien banales. Un bouchon sur le périphérique, un gros vent d'Autan à Escalquens ou les dernières boulettes de F. Hollande n'hésitez pas à me demander si vous voulez vraiment que je vous développe un de ces sujets.


    Le seul changement vraiment notable, en tous cas pour moi, c'est que j'ai pleins de petits enfants qui me poussent de partout. Mais même ça, vous, vous connaissez déjà...


    Allez, je pense bien à vous, je vous embrasse et continuez à rêver et à me faire rêver.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    5
    LACRAMPE JF
    Mardi 2 Décembre 2014 à 20:40

    j'avais bien lu le récit de votre séjour au Costa Rica mais je n'avais eu le temps de répondre de suite.C'est sur que les pluies de ces régions ne sont pas froides mais l'humidité cache parfois le paysage.J'ai du chercher ce qu'étaient les coatis car je ne connaissais même pas le nom de cet animal qui semble vraiment pas sauvage et curieux. je vois que même les descentes des ríos et de leurs rapides ne vous font pas peur, enfin un peu, puis  c'est bien d'avoir tenté l'aventure.Ici beaucoup de pluie mais ce soir l(hiver arrive et ça "caille".

     A bientôt donc le plaisir de vous suivre..

    Michèle

    6
    Amitiés
    Mardi 9 Décembre 2014 à 12:02

    Toujours des récits et des photos très intéressants qui me font vivre votre voyage.

    7
    antton
    Mercredi 10 Décembre 2014 à 18:17

    toujours aussi intèssant de vous suivre et de découvrir  de nouveaux pays........j imagine la descente des rios et des rapides

    imprèssionant  !!!!!!vous vivez de aventures inoubliables     Bises

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :