Ils décident de ne pas quitter Mazatlan...

 Pour voir le trajet

Ils décident de ne pas quitter Mazatlan. Ils vont y attendre Danielle et Louis, Hauts Pyrénéens d’adoption, dont ils ont suivi le premier voyage, avec qui ils ont joué à cache-cache depuis plusieurs mois, y compris à Cuba. Cette fois, ils sont si près…
Cela fait quatre jours qu’ils flemmardent, un tour de bus pour aller au centre-ville, un voyage qui ne sera pas inutile… Le centre-ville les décevra, des maisons coloniales qui ont dû être très belles mais aujourd’hui totalement abandonnées, un « malecon », la vie se concentrant essentiellement autour du marché avec la musique, les klaxons…

                     

mais l’intérêt de cette balade pour les Trotteurs, c’est d’avoir mis la montre à l’heure…ils ont compris pourquoi l’épicerie ouvrait et fermait tard, ils vivaient avec une heure de décalage !! La vie paisible continue au bord du Pacifique, un petit tour chez le pêcheur tous les matins…langoustes pour le jour particulier de la Trotteuse, celui de son anniversaire, et bien d’autres variétés de poissons, et les huitres.
Cette vie tranquille est troublée un beau matin, par…une épine calcanéenne, les « tamalous » se rapprocheraient ils ? Non, même si la Trotteuse ne peut pas trotter à sa guise pendant un mois, le voyage continue vers las Barrancas del Cobre en compagnie de Danielle et Louis.

Vu sur la route....

Des élevages ENORMES de vaches...

Mais aussi les pélicans équilibristes, et de beaux couchers de soleil, une bière à la main pour certains!!!

El Fuerte, ils y trouvent chaleur, mouches qui piquent et surtout les coqs qui se moquent de la pendule. Ils commencent leur concert à minuit jusqu’à midi, infatigables. L’avantage quand il y a un train à prendre c’est qu’il est inutile de mettre le réveil.
Tous les quatre prennent le ferrocaril Chihuahua Pacifico autoproclamé « chemin de fer le plus spectaculaire du monde » qu'il les mènera jusqu'à Creel état du Chihuahua. Pas moins de 87 tunnels, 35 ponts sur le tracé à travers les gorges de las Barrancas del Cobre, un panorama somptueux se déroule sous leurs yeux forêts, rivière, lac, pendant plus de 6 heures que dure le voyage. Il aura fallu des millions d’années aux vents et cours d’eau pour sculpter cette série de 5 canyons dont on dit que leur profondeur est supérieure à celle du Grand Canyon du Colorado. Les rochers recouverts de lichens prenant ainsi une couleur verte, ont fait penser aux Espagnols qu’ils trouveraient du cuivre, d’où le nom Cobre. Pendant les quelques haltes que marque le ferrocaril, des femmes Tarahumara vendent leurs vanneries. Les Tarahumaras sont installés depuis fort longtemps dans les gorges austères de las Barrancas del Cobre. La dureté des lieux se retrouve sur les visages fermés des femmes peu enclines au bavardage certainement dû à la barrière de la langue, mais aussi très économes de sourires alors qu’elles ont les bras chargé de vanneries et autres articles, à vendre. Les enfants très jeunes sont au travail avec en plus pour les filles, l’apprentissage de porter plus tard le bébé dans le dos, avec le frère ou la sœur.
Ainsi ils vont découvrir pendant 5 jours, un petit bout du territoire Tarahumara, puis une région très prospère dans les années 1850 Batipolas grâce aux mines d’argent, et enfin se balader pour s’emplir de belles images, avec le premier jour une invitée très inattendue. Trêve de bavardage regardez les images accompagnées de la musique locale.

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