La matinée avait pourtant bien commencé, le technicien avait pris Casita en main. Mais... voilà

    

                             

La matinée avait pourtant bien commencé, le technicien avait pris Casita en main. Mais voilà le temps de l’almuerzo (repas de midi) il a été appelé d’urgence dans un autre garage…c’est la seule personne compétente, ouf pensent-ils, c’est rassurant.

Le lendemain matin, les revoilà au garage, une connexion internet correcte les encourage à terminer l’article et qui sait, pourront-ils « publier ». La journée passe très vite et le technicien ? Quel technicien, c’est l’Arlésien. La Trotteuse n’est même pas trop en colère. Ils passeront la nuit sur le parking bien gardé du garage, avec WIFI…

Ils commencent la journée suivante, très tôt, n’oubliez pas ils sont dans un garage, le premier ouvrier entre à 6H30.

L’Arlésien …. le Retour ; Les Trotteurs vous feront grâce de tous les termes techniques sans intérêt, c’est la vanne EGR qui joue des tours. Le frigoriste passe au garage, il ne peut rien pour le frigo, il faudra faire venir la ou les pièces de Toulouse, encore une galère en perceptive. L’ordinateur refuse catégoriquement de se connecter, seule la tablette est reliée au net. Pourtant l’article est en bonne voie, il manque juste la vidéo à mettre en ligne. Ceux qui connaissent bien le Trotteur, savent que son défaut ou qualité au choix, c’est son obstination. Une fois de plus elle a payé. Si la veille il n’a pas réussi à passer la vidéo de l’ordinateur à la tablette, sans doute la fatigue, la Trotteuse de sa main innocente lui a sauvé la mise. Puis il a cherché à mettre cette diable de vidéo sur You Tube à partir de la tablette. Petite parenthèse technique cette fois ; la Trotteuse avait préparé cette vidée avec patience, isolant les quelques chants d’oiseaux pour en faire toute la bande son… résultat il fallait plus d’une heure de transfert…trop long. Donc elle a changé pour mettre de la musique. Rappelez-vous l’ordinateur a été volé avec toute la musique…mais ils ont l’IPOD, oui mais elle ne passe pas de l’IPOD à l’ordinateur…Qu’à cela ne tienne…voilà comment ils ont occupé la soirée la veille sur leur parking gardé jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Donc, pendant que le technicien s’occupait cette fois de Casita, le Trotteur se débattait entre tablette/You Tube et trop content de lui il y arrive !!! Oui mais le blog écrit en rouge adresse invalide….un, deux trois, essais rien à faire. C’est pour cela, cher lecteur, que vous avez lu sur l’article «Des forêts mais pas de boa » vidéo à venir.

Décidément le temps de l’almuerzo ne leur réussit pas. Finie la connexion avec la tablette plus rien, nada, mais les travaux sur Casita avancent. 17h hasta luego leur dit le technicien, deuxième nuit sur le parking bien gardé, mais cette fois Casita est particulièrement en pente…et sans connexion, le code a été changé !!!

Troisième jour sur le parking du garage Ford à Quito. Cette fois la journée débute plus tard, 7H !!! La table de Casita, une véritable piste de curling pour les pots de confiture, tant elle penche (heureusement vers la fenêtre). Le technicien arrive à 8h. Le ciel est presque dégagé. Le Cotopaxi visible, certes dans une légère brume, les Trotteurs hésitent à partir de Quito dès que Casita sera en état de rouler correctement. Cela dépendra de la météo conviennent ils.

   

                                                               Stationnement Garage Ford Quito

Même si la météo n’est pas super, ils restent.

Ils vont dans le quartier de la Basilique,  des policiers en nombre patrouillent ; la veille des manifestations ont eu lieu, et cela a dégénéré en bataille rangée, plusieurs blessés de part et d’autre et des arrestations. Posant la question « pourquoi ces manifestations » la première personne a esquivé la réponse, elle ne savait pas. La seconde a bien voulu y répondre : la population a peur que le régime se gauchise trop, peur de ressembler au Venezuela, et ces manifestations sont, parait-il, le fait de jeunes immatures. Arrivés devant la Basilique, les Trotteurs sont impressionnés, il s’agit de la plus grande d’Amérique Latine, de style néogothique. Difficile de la faire rentrer entièrement dans le viseur de l’appareil photo, elle est trop haute.

 

A l’intérieur, étrange, un homme assis, n’en finit pas de téléphoner, peut-être est-il en communication avec le bon dieu, un autre se fait prendre en photo faisant une figure acrobatique devant l’autel….

 

Ils continuent leur chemin vers le centre historique, le ciel se charge de gros nuages bien noirs.

                    

Juste le temps de se connecter à leur messagerie, un orage très violent éclate, l’eau ne tarde pas à envahir les rues …décidément ils n’arriveront pas à terminer le centre. Si la météo est meilleure le lendemain ils monteront au-dessus de Quito afin de voir les volcans.

Le ciel n’est pas vraiment d’un bleu azur quand ils prennent le téléphérique qui les montera à 4200m d’altitude. La vue sur Quito est magnifique, quelques volcans se montrent, mais hélas le soleil joue encore à cache-cache avec les nuages.

                    

Ah ils sont patients, pleins d’espoir, les Trotteurs, ils grimpent afin d’avoir une place de choix quand la barrière de nuages cédera. Non seulement elle ne craquera mais en plus la brume s’en mêle de sorte qu’il est inutile de rester là plus longtemps. Ils descendront avec deux Argentins dont un originaire de Pigüé la plus Aveyronnaise des villes argentines… (Ça vous dit les Bagnérais ?)

Leur chemin les ramènera à Otavalo. Ils découvriront un beau marché de fruits et légumes, ils ne s’en lassent pas de ces marchés si colorés…

                              

                                             

 

Au détour d’une rue, des artistes s’expriment sur les murs.

                                       

                                       

Le lendemain opération électricité dans Casita, le Trotteur ajoute des leads bricole toute la matinée…et lorsqu’ils se décident à sortir…encore de gros nuages, quelques gouttes de pluie. Cela ne les empêche pas d’aller se balader place de Ponchos, encore une fois.

Il faut bien se résoudre à quitter Otavalo…

Sous une pluie battante, dans la nuit, après maints tours et détours, ils se posent au camping de Patricia y Hansjörg au bord de la lagune Yahuarcocha (lac de sang en quichua) www.finca-sommerwind.com  à quelques kilomètres d’Ibarra.      

Pendant 5 jours ils y stationneront, que du bonheur. Une belle rencontre, très furtive hélas, mais qui pourra se prolonger en France. Ils croisent Chantal et Jean-Jack, dont ils avaient suivi le début du voyage par blog interposé http://voyagez-avec-nous.fr quel hasard ! Eux ils descendent vers le Sud, les Trotteurs montent vers le Nord, c’est comme la chanson de M. Fugain. Ils échangent leurs bons plans, une soirée à la fortune du pot… Ils se seraient bien vu faire quelques tours de roue ensemble, tant ils ont de points en commun…

Ils ont occupé leur temps à terminer la vidéo de l’année de voyage (merci pour les compliments, et message personnel à "Amitiés", peut elle (ou il) laisser son adresse mail afin que les Trotteurs la (ou le) remercient de ses commentaires chaleureux), à mettre un article en ligne, à réserver le vol pour Cuba en décembre, à faire un petit tour à la lagune Cuicocha, et une balade dans le village des tanneurs Cotacachi.

                                          

                                                  Laguna Cuicocha                  Eglise de Cotacachi

                

                                                Volcan Cotacachi                                            Volcan Imbabura

« Une étoile dans le cœur » avait trouvé le paradis en Equateur, au bord de la mer, eux aussi, mais dans cette partie Nord. Et ce n’est pas l’arrêt « almuerzo » qui les fera changer d’avis. Ils traversent la vallée del Chota, seule région de la sierra peuplée d’Afro-Equatoriens. Après avoir dégusté l’ananas, ils discuteront avec la vendeuse dont le rire suffit à ensoleiller toute une journée. Elle se prêtera volontiers à la séance photo.

 

Il est temps de rejoindre la frontière, hélas ! pense fortement la Trotteuse.

 

San Gabriel l’endroit où le Trotteur se verrait bien vivre, a des airs de pays Basque les maisons rouges et blanches en moins.

Tulcan, ville frontière, par son cimetière municipal attire de nombreux touristes. En 1936 Jose Maria Franco a commencé en qualité de chef des jardins à modeler les cyprès ornementaux. Son fils a continué son œuvre avec l’aide des jardiniers qui avaient travaillé avec son père http://cementeriodetulcal.blogspot.com

La zone de jardin comprend 309 figures, qui prennent la forme d’animaux équatoriens, de statues incas, grecques, égyptiennes….

                                          

 

Les Trotteurs en sortant pensent que leur fille Isabelle, pourrait s’en inspirer pour ses futurs projets d’aménagements du jardin de la ferme familiale…

Le passage de la frontière sera très rapide, au revoir l’Equateur, « quel bon moment de disfrutage tu nous as offert », disent les Trotteurs.

 

      La suite se passe en COLOMBIE