• Pura Vida la suite du 15 novembre au 1 décembre 2014

    Au Costa Rica, les distances entre les sites sont bien plus courtes....

    Cliquer ici pour voir le trajet

     

    Au Costa Rica, les distances entre les sites sont bien plus courtes, ce qui donne plus de rythme au voyage.
    Après la côte Caraïbe, la Vallée Centrale, ils partent en direction du Pacifique en empruntant la route des Saints, qui devait leur offrir de beaux paysages. Décidément pas de chance encore le brouillard bouche la vue… Une halte au parc national « Los quetzales » avec l’espoir de voir le quetzal, oiseau emblématique du Costa Rica. Le temps plus que maussade qui tournera à la pluie à la fin de la matinée, fera que l’oiseau multicolore restera caché. Seuls quelques colibris se montreront à la vitesse ….d’un colibri, difficile à saisir pour le Trotteur photographe. La forêt brillera de tous ses éclats, les champignons apportant une touche très colorée. Ici pas de table pique-nique, que des sentiers balisés, où la randonnée pourrait être agréable, mais pas sous la pluie, à 3000m.

             
            

    La route prend encore de l’altitude, pour arriver à 3500m (Casita grimpe haut la main) une végétation rabougrie remplace la végétation luxuriante. Quelques trouées dans le brouillard laissent entrevoir les à pics impressionnants, ce n’est que du vert. La pluie s’intensifie au fur et à mesure qu’ils descendent…les voilà à Dominical, sur la plage, côté Pacifique. Il faut bien choisir sa place pour stationner, il y a tellement de cocotiers !!! Il ne faudrait pas qu’une noix tombe sur la tête de Casita !!! Dominical est un haut lieu du surf, ils se sont contentés de regarder les surfeurs !!! Ils rencontrent Oscar, Barcelonais très sympathique, descendant vers le Pérou. Il est en « voyage » depuis de nombreuses années. Il travaille pour le financer : il fabrique des bracelets, pendant la saison creuse, il est heureux, cela se voit, dit mieux vivre qu’en Espagne.
    Oscar
    Ils devaient repartir le lendemain, mais comme une grosse flemme s’abat sur eux. C’est Guilia, de Turin qui arrive, décidément l’Europe est bien représentée. Elle est sur la route depuis 2009 seule à 71 ans avec son Toyota. Elle a parcouru l’Afrique quand on pouvait encore le faire, maintenant sur le continent Américain avec un parcours presque identique à celui des Trotteurs, sauf qu’elle a été deux fois en Antarctique. Un vol de perroquets venus pour le repas, les retiendra un petit moment.


    Ils se bougeront tous les trois, 50 km plus loin pour visiter le parc national Manuel Antonio ensemble. Il est situé en bordure du Pacifique, sur un littoral de carte postale avec cocotiers, îlots fermant de petites baies où se nichent des plages de sable blanc.


    Ils partent tous les trois visiter le parc, même si des nuages menacent de crever. Première surprise, le prix d’entrée vient d’augmenter, 16$/pers, alors que les locaux et résidents paient 5 fois moins. Décidément on les prend pour des « gringos », et pour ce prix pas de visite guidée comprise, il faudrait rajouter encore 20 ou 25$. Ils feront donc sans. Heureusement le soleil, pour l’instant plus fort que les nuages, pousse les animaux à sortir et en s’approchant des groupes guidés ils peuvent enfin en apercevoir quelques-uns. Iguane vert, bleu, grenouille verte, des araignées, ratons laveurs, des paresseux en plein sommeil, un cousin du quetzal, un serpent qui se sauve à leur approche et des singes. Les capucins effrontés et même agressifs, les sagouins ou mono titi, plus timides.

                          Iguane Vert   Paresseux paressant   Capucins en moto
                          Playa parc National

    Les nuages auront le dernier mot, ils déverseront une violente averse ; elle chassera tout le monde, animaux et Trotteurs, ces derniers enfin satisfaits d’avoir rencontré les habitants de la forêt.
    Les deux jours suivants, les cocotiers de playa Hermosa(tout un programme) et playa Manta les abritent du soleil. Un point commun ces plages sont quasiment désertes, seuls quelques surfeurs taquinent la vague.

    Playa Hermosa

    Playa Manta

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    La dernière est coincée entre des complexes hôteliers cachés dans la forêt et sur sécurisés. Imaginez que si vous n’êtes pas en possession du bracelet, tel un détenu en liberté conditionnelle, vous ne pouvez pas aller acheter votre pain dans l’épicerie située à l’intérieur. Ils y étaient arrivés par un chemin de terre ; en voulant prendre une autre sortie, celle-là magnifiquement pavée sur 5 kms, vers la panaméricaine ils se retrouvent devant un arc de triomphe défendu par une barrière et un vigile :
    «- cette sortie est réservée aux résidents, faites demi-tour, dit celui-ci.
    -Mais ce n’est indiqué nulle part que ce chemin est privé, et la route est là à 10 mètres, on ne va pas faire plus de 10 km à cause d’une barrière!! Répondent les Trotteurs.
    Personne ne veut céder…. les Trotteurs devront leur salut aux klaxons des voitures de résidents impatients bloqués par Casita. En désespoir de cause le vigile finira par lever cette foutue barrière !
    Sur la route du lago Arenal une pause crocodile. Les Trotteurs hésiteront à se baigner avec ceux-là. L’eau est beaucoup moins propre que dans le Pantanal, les crocos beaucoup plus gros et moins sympathiques !


    Sous l’averse quotidienne, qui dure, et à la nuit ils arrivent à Nuevo Arenal. Le pourtour du lac est colonisé par de petits établissements hôteliers à consonance américaine. Ils attendent que les nuages veuillent bien leur laisser voir le volcan Arenal. Une fois de plus, nada ils s’accrochent. Mais finalement cette obstination de part et d’autre sera pour les Trotteurs l’occasion de faire une belle rencontre. Laurence, Jérôme et leur adorable petit Hugo viennent ravitailler leur Defender dans la station-service du village. Laurence toque à la porte de Casita stationnée à proximité. La conversation s’engage, ils la poursuivront sur un beau bivouac au bord du lac devant un foie gras (merci à la journaliste amateur).


    Dans la matinée une colonie de singes hurleurs vient se restaurer juste à côté d’eux. Quel beau spectacle pour commencer une paisible journée.
                                                        Singe hurleur  
    Retour sur le Pacifique pour tenter d’observer la ponte des tortues à Playa Grande. Encore une plage paradisiaque où la forêt du parc Marino las Baulas vient mourir sur une immense plage de sable doré ; tellement pris dans leur travail, eh oui ils travaillent à améliorer le blog pour votre confort, ils en ont oublié de photographier ce paradis ; alors il faudra bien qu’ils y reviennent un jour pour réparer cet oubli.
    Ils ont rendez-vous avec les gardes à 24h pour observer ces dames tortues. Petite présentation, et au final ils apprennent qu’ils vont attendre à la maison du parc, le signal, avec une heure limite 4h du matin… Ils sont tous dans la même pièce à occuper le temps comme ils peuvent ; étrange impression, on se croirait dans la salle d’attente d’une maternité mais cette nuit-là « personne » n’est venu pondre ! Ils auraient dû, avec les gardes recueillir les œufs. Les œufs sont mis à éclore dans un lieu sûr pour protéger l’espèce, la tortue Luth. Encore une raison, pour les Trotteurs, pour revenir.
    Pour une histoire d’usine à gaz, ils sont obligés de revenir sur leurs pas, le volcan Tenorio n’est pas très loin de là, un petit détour de quelques kilomètres. Dans une magnifique forêt, la route asphaltée laisse la place à « Nuevo acceso al parque Volcan Tenorio »,(lu sur la carte) piste de 9 kilomètres de cailloux, de montées et de descentes bien raides. Casita passera haut la main toutes ces embuches, la Trotteuse pas trop rassurée, elle avait oublié que l’Amérique c’est aussi cela!
    Il est écrit sur le guide qu’il est préférable de visiter le parc le matin, l’après-midi il pleut…Au réveil, pluie et brouillard…une fois de plus. La forêt est encore splendide, ils sont seuls quelques oiseaux se font entendre mais où se cachent ils ? Le chemin est bien marqué, les 12$ par personnes ne sont pas usurpés !!!


    Au bout de 45’, ils descendent un bel escalier, une odeur de soufre, et ils découvrent la cascade du Rio Celeste l’eau est bleu turquoise, très photogénique.


    Cette couleur provient du mélange des eaux de deux rios chargés de minéraux différents et d’un phénomène optique de réfaction de la lumière. La légende dit que le Bon Dieu y aurait rincé ces pinceaux après avoir peint le ciel. Ils poursuivent la remontée du Rio Celeste. Passant devant une résurgence bouillonnante, sentant encore plus le soufre, ils font un aller retour olfactif à Luchon ou Carcanière…


    La brume enveloppe encore le volcan Tenorio endormi depuis 900 ans. Quelques animaux, un oiseau peu farouche qui se laissera photographier, un petit lézard qui lézarde, une petite grenouille, et des toucans trop loin… Au retour, attendant que la brume veuille bien disparaître, ce qu’elle fit partiellement durant 2 minutes, ils rencontreront beaucoup de Français en balade, Suisses, Québécois. La marche se terminera devant un café Casita avec Français et Suisses. La piste leur paru beaucoup moins difficile que la veille, question d’habitude. A la nuit tombée ils s’installent dans un petit village, près des habitations. Leur « voisin » vient les prévenir « n’ouvrez à personne, ne parlez à personne » ? Peu rassurant pense la Trotteuse…Une heure s’écoule, des gyrophares bleus et rouges c’est au tour de la police « Ne restez pas là, je vous emmène dans un endroit sûr, je veux que vous gardiez un bon souvenir du Costa Rica » l’endroit sûr ? La cours de la police, mais cette fois il n’y aura pas les prisonniers pour les accueillir !
    Ils retrouvent Laurence Jérôme et le petit Hugo au camping Castilla, en pleine forêt avec singes hurleurs, perruches. Ils se mettent sous les grands arbres qui devraient les protéger du soleil, mais il tombe encore en morceaux celui-là…

    Pura Vida


    La mamie Trotteuse se régale avec Hugo, « et pourquoi….et pourquoi…. » il y a tellement de temps que cela ne lui était pas arrivé. « Qu’ont-ils fait de leur journée » Papoter, papoter, se raconter leur voyage, se donner des bons plans, parler cuisine, Française bien entendu, foie gras, saucisson, fromage, tout ce dont ils sont momentanément privés !!!

    Pura Vida la suite


    Détente pendant 4 jours, et dimanche matin ils se retrouvent pour un petit déjeuner servi à la finca, avec du vrai pain.

    Pura Vida ENCORE !!!


    Un bébé Paresseux tombé trop tôt de l’arbre est élevé par les propriétaires de la finca.

     

    Volcan Rincon de la vieja


    La date de sortie du Costa Rica arrive, ils partent ensemble vers la frontière, leurs routes devraient se séparer, au Nicaragua, rendez-vous pris pour février au Mexique, bonne route à tous les trois.

     

    Cliquer ici pour en voir plus du Costa Rica

     

     

    La suite se passe au Nicaragua....

     

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  • Commentaires

    1
    journaliste amateur
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 07:24

    Merci et bravo car je sais quel travail il y a derrière ces lignes et ces photos

    2
    Alain et Monique
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 19:01

    Encore de bien beaux souvenirs, et le voyage continue, encore merci de nous y associer par vos commentaires et images.

    3
    antton
    Samedi 13 Décembre 2014 à 11:52

    changement de pays et d ambiance mais toujours des rencontres des paysages de la vie des photos

    et le plaisir de vous suivre .... j attends vos impressions sur le Guatemala      Biz

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    4
    Dimanche 13 Décembre 2015 à 00:16

     Bon jour le francophone qui sont en voyage pour le Costarica et le Nicaragua, vous avez de mantenant, un guide pour vous,cel qui on besoin, de visite le pais de flor et foune, exhuberant, avec un guide profesionel avec Lic: Turisme- INA, ICT-823. depui quince année de experince, au Costarica et le Nicaragua. pour plus de info: ecrir:  waldemarrizzo@yahoo.com, cel 506-8579-7789. Cahuita.

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