• DU 24 SEPTEMBRE AU 29 SEPTEMBRE –

    SAINT BERTRAND DE COMMINGES – LOURDES

     

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    La Louisiane, voilà une destination que nous avions envisagée depuis longtemps. Notre itinéraire en camping car s'en éloignait de trop pour que nous puissions venir goûter à la douceur légendaire du pays Cajun. Onze ans plus tard, à la faveur du voyage anniversaire de l’ABAU (Association Bigorre Argentine Uruguay), nous foulons la terre d'accueil de nombreux migrants Pyrénéens, dont la recherche des origines et des descendants sont des activités qui nous occupent largement au sein de cette association.

    Après 24 heures d'avion, notre groupe de 24 pyrénéens, atterrit à La Nouvelle Orléans. Une courte nuit  et nous voilà partis avec  Rolland G, notre guide et le chauffeur pour un tour de la Louisiane d'une semaine.

    La première visite est pour Oak Alley, mythique demeure dont l’histoire a commencé vers 1700. Un colon français construisit une petite maison de pionnier devant laquelle il planta une allée de 28 chênes de Virginie formant une élégante avenue de 400 mètres de long menant au Mississippi. Vers 1830, la petite maison est remplacée par une demeure plus prestigieuse à l’initiative d’un riche planteur de canne à sucre, Jacques Roman. L’allée de chênes est devenue l'emblème des plantations du Sud. La visite de la somptueuse maison par un guide qui malheureusement n’a que faire d’un groupe de Français qui ne maitrise pas forcément l’américain, décrit les différentes pièces mais aborde-t-il l’esclavage ? Dans un même présentoir on peut voir, les deux aspects de la vie sur la plantation. D’un côté la plaque de cuivre de l’invitation au mariage de Henri Roman de l’autre, un objet métallique, une entrave sonore pour esclave. La culture de la canne à sucre nécessitant une main d'œuvre importante provoquant un mouvement d'importation des esclaves africains dans le cadre du commerce triangulaire. Ainsi dans les « anciennes » ou reconstituées maisons des esclaves sont exposés les accessoires liés à l'état de servilité évoquent cette période peu glorieuse de l'histoire européenne et américaine. A la fin de la guerre de Sécession qui marqua l’abolition de l’esclavage (1865), la plantation est vendue. Dès lors, elle va passer de mains en mains sans être très bien entretenue, jusqu’à être abandonnée. Rachetée en 1925, rénovée par Andrew et Joséphine Stewart, cette dernière avant son décès mis sur pied la Oak Alley Fondation.

    C’est aussi au restaurant de la plantation que nos papilles feront connaissance avec les premières saveurs épicées.

                La Louisiane de chênes en Chaines         Oak Alley       Oak Alley                                                           

     

    En route vers Baton Rouge, notre guide Roland G, propose une éventuelle visite rapide du Capitole. Après avoir franchi les 48 marches du grand escalier, une pour chacun des états de l’Union existants au moment de la construction, Hawaii et l’Alaska furent rajoutées quand ces états entrèrent dans l’Union, le pélican, emblème de la Louisiane accueille les visiteurs dans la grande salle. Juste un coup d’œil aux deux chambres, et une montée très rapide au 27ème étage pour observer Baton Rouge et ses environs. Mais où est la ville de 222 185 habitants en 2021 ? De la verdure, au travers de laquelle les yeux essaient de trouver rues et piétons, le Mississippi qui s’écoule majestueusement, mais aussi des installations chimiques.

                                       Le Capitole             Le Capitole   

     

               Le Capitole        Le Capitole        La Louisiane de chênes en Chaines   

     

    LSU est la plus importante université du réseau des universités de l'État. Les programmes sont de qualité et le campus est typiquement américain du sud avec ses immenses chênes, sa verdure, et les couleurs universitaires présentes partout : violet, or et blanc. LSU est surtout connue pour ses équipes sportives. Le stade du campus, peut contenir plus de 60 000 fans, ils célèbrent leur mascotte Mike the Tiger depuis 1936. 

     

                                                                    LSU the Tiger

    Enfin pour terminer la journée, une visite au Musée rural, avec M Dantin descendant d'Acadiens déportés, au cours du grand remplacement. Un ensemble de bâtiments, maisons de contremaitre, atelier de forgeron, maisons des esclaves, église, école, donne une idée de l'habitat fermier et noir des années 1800 à 1900.

               Musée Rural        Musée Rural       Musée Rural l'église

                                                                                                        Musée Rural l'ancêtre du ventilateur

     

    Le soir, match à la télévision de l'équipe de basket des étudiantes qui se qualifie pour le dernier carré de la Conférence, un grand panneau d’affichage des résultats trône dans l’hôtel, c’est dire l’importance du sport et particulièrement celui de LSU.

    Au matin les rives du Mississippi sont enveloppées dans la brume de laquelle émergent de temps en temps un pont, l’ancien Capitole, semblable à un château médiéval, avec son étonnante coupole, ses tourelles et ses créneaux.

                                                  Baton Rouge l'ancien Capitole      

    Une nouvelle plantation, Rosedown fondée en 1835 par des planteurs de coton. La famille possédait plus de 400 esclaves dont 250 vivaient sur place, le reste habitaient sur les trois autres plantations appartenant à la famille (cf description de la plantation) La visite de la maison par une guide cette fois consciente du gout modéré des Français pour les langues étrangères, fut intéressante. La tapisserie de l’entrée donne le ton, une fresque d’inspiration Renaissance assemblée comme un puzzle, une douche même si elle parait rudimentaire aujourd’hui, la salle de classe des enfants, un manuel en Français mais aussi l’escalier si étroit pour les esclaves. Quelques minutes pour se perdre dans les allées tracées à la française comme à Versailles, plantées d’une infinie variété d’arbres, trop tôt ou trop tard pour les fleurs et bien sûr son immanquable allée de chênes.

                                                  Rosedown      Rosedown 

    On quitte pour une nuit l’état de Louisiane pour celui du Mississippi à NATCHEZ. A la faveur d'un changement de programme, Roland G nous réserve une surprise pour le lendemain, nous descendons au bord du Mississippi,  pour prendre un verre au Saloon Under the Hill. Un vieux saloon, avec ses tables cirées en bois massif autour desquelles les clients attablés parlent fort, accrochés au mur violons, masques.

    Le restaurant du soir, chic, table nappée en blanc, personnel au petits soins et Roland qui improvise une leçon de jazz au piano. 

               La Louisiane de chênes en Chaines     Saloon Under the Hill     Saloon Under the Hill face au Mississippi 

       

               Saloon Under the Hill     Saloon Under the Hill                                                

    Le lendemain, la surprise que  voulait nous faire Roland, la brume vue depuis la falaise, hélas pas de brume, juste un ciel bien chargé mauvaise augure pour la journée.

    Les plantations jusque là visitées se résumaient aux belles demeures, cette fois,  c'est une exploitation de coton du XIX s qui fonctionne encore, la plantation Frogmore. Nous sommes accueillis par la propriétaire. La nouvelle installation moderne dans un immense hangar tellement immense que la visite se fait toujours installés dans notre bus. Elle nous explique la culture du coton qui n’est possible qu’à condition de faire des traitements chimiques dés le départ. Mais rien ne se perd, les déchets sont retraités pour la nourriture des animaux, de l’huile extraite des graines de capsules de coton pour les humains arf.

                                                                    Le coton

    Tout en cheminant vers Layette, Roland nous raconte la tragédie de Evangéline Bellefontaine et Gabriel Lajeunesse séparés à la veille de leur mariage, pendant le Grand Dérangement Acadien en 1755. Evangéline passe de longues années à chercher son fiancé elle le retrouve à Saint Martinville.  Atteint de la peste, il meurt dans ses bras sous un chêne. Nous devions faire une balade sur le lac à la rencontre des animaux en particulier les alligators. Malheureusement un vent violent nous en empêcha. Un arrêt au Centre Culturel de l’Acadiane pour visionner un film retraçant la déportation des Acadiens en Louisiane. De cette projection on n’en sort pas le cœur léger, heureusement une course au portable, celui de Roland C nous occupa un moment. Il était juste tombé de la poche pendant la projection. Un arrêt à Saint Martinville, qui commence  une rencontre dans l’église avec un Français installé depuis de nombreuses années, une reconstitution de la grotte de Lourdes,  se poursuit par un petit tour de ville à pied et se termine par une « visite » au fameux chêne au bord du bayou. Pour clôturer la journée "soirée fais dodo", c’est-à-dire des soirées dansantes. L'expression vient de l'habitude qu'avaient les mères cadiennes d'emmener leurs jeunes enfants aux bals et de leur dire de s'endormir au son de la musique cadienne. Elles mettaient les enfants dans une pièce annexe et chantaient la chanson Fais dodo, puis allaient danser.

     

                           St Martinville        St Martinville l'arbre d'Evangéline 

    Lafayette, au cœur du pays cajun, est la capitale francophone de la Louisiane. De cette ville, on retiendra l’imposant chêne vieux de près de 500 ans juste à côté de la cathédrale Saint-Jean-l’Evangéliste bien plus jeune. Achevées en 1916 elle est construite en briques rouges et blanches, de style néo-roman. De nombreux noms français au cimetière témoignent de l’exode des acadiens venus de canada.

                                                                  

     

              Lafayette         Lafayette          Layette Cathédrale St Jean l'Evangéliste  

    Le ciel est particulièrement couvert, quelques gouttes de pluie sur le parcours pour nous amener à  Avery Island. Avery Island est en fait un immense dôme de sel où a été créée la première mine de sel. L’histoire de TABASCO débute en 1868 quand Edmund McIlhenny commence à y cultiver des piments dans le but de créer une sauce donnant plus de saveurs aux plats. Les ingrédients de base sont très simples : purée de piments (vieillis en fûts de chêne), sel et vinaigre. C’est toujours sur Avery Island que la production se passe. 

                                                                                        

    Après quelques achats à la boutique la journée se prolonge par la visite du  magnifique jardin appartenant à la même famille, les Jungle Gardens.  Malheureusement une petite pluie nous accompagne toujours, dommage c’est tellement beau qu’il aurait été bien agréable de flâner dans cette belle végétation, de voir un peu plus d’alligators et autres animaux.

     

     

                     Aligator         

     

                                                

     

    Nous nous dirigeons vers Houma, étape importante pour notre association. En effet un pyrénéen Jean Pierre Cénac émigra en Louisiane en 1860 y fit fortune. Il fit planter des chênes, un livre écrit par son arrière-petit-fils retrace l’histoire de la famille. Roland G a pris contact avec cette personne, ainsi il a pu localiser les fameux chênes. Clic clac ils sont dans la boite en de nombreux exemplaires. Après le diner dans un restaurant typique, Roland nous annonce que ce n’étaient pas les bons chênes mais cette fois il connait le véritable emplacement. En effet une plaque commémorative en remerciement à Jean Pierre Cénac et Bernard Bazet (né à Lasserre) figure sur un arbre, cette fois il n’y a pas de doute.

     

                                          Les chênes de Houma    Houma restaurant de poisson

    Le lendemain, pendant le trajet vers La Nouvelle Orléans, Jason Thiébaud, descendant également d'acadiens autre contact de notre guide,  improvisa une mini « conférence » par téléphone interposé, sur l’attachement à la langue Française. En 1920 elle était peu utilisée, mal vue au point de n’être plus parlée en famille. Mais pendant la 2ème guerre, les acadiens ont réalisé que cela pouvait être une arme intéressante pour l'armée Américaine alors le français a repris ses droits et cela continue.  Aujourd’hui il faut attendre 2 ans pour intégrer une classe de français à l'université.

    Comment peut-on imaginer ce 29 aout 2005 La Nouvelle Orléans (NOLA pour les intimes) sous les eaux après Katrina ? Dès notre arrivée nous sommes saisis par le changement d’ambiance. NOLA comptait en 2021, 376 971 habitants  et cela se voit, piétons, magasins en tous genres, restaurants, que de vie, quel contraste avec les centres-villes de Baton Rouge, Lafayette ! 

    Le centre-ville est déjà animé, les peintres s’installent autour du square Andrew Jackson, quelques notes de musique s’échappent d’un synthé, nous avons RDV avec un guide local, Jérémy. Nous allons arpenter les rues du quartier historique de NOLA, French Quarter, même si le style des maisons est plus hispanique que français : maisons colorées, balcons tarabiscotés de fer forgé, noms de rue français. Cette visite guidée est aussi l’histoire de la colonisation à la fin de la guerre de Sécession, les familles créoles, pirates, déportés acadiens, esclaves et gens de couleurs libres. Nous avons adoré cette visite, que Rolland complètera plus tranquillement un moment plus tard.             

    Séquence émotion pour Rolland C il peut se recueillir devant la plaque de ses arrières grands parents au cimetière St Louis. Dans ce même lieu, quelques surprises, une tombe au nom de RESSEGUET et REULET hélas pas de prénom affiché. Un petit tour au lac Pontchartrain lieu encore plein d’émotions pour Roland, son pèlerinage touche presque à sa fin. Le même soir il ira avec Jan notre correspondante dans le quartier de ses arrières grands parents. Pour regagner le centre-ville Rolland G nous propose d’emprunter le tramway, le streetcar. Une escapade un peu hors du temps, qui permet de découvrir de belles demeures. Tout le long de la ligne, des arbres, ils sont chargés de colliers de perles colorées, mardi gras n’est pas si loin 21 février. Le « voyage » se termine plein centre, à nouveau plongés dans l’agitation la soirée se prépare pour les Cadiens. Après le diner ambiance Jazz, le ton est monté de quelques décibels rue Bourbon, une cacophonie qui arrache les oreilles, un mélange peu harmonieux pour elles mais nous sommes à NOLA pour écouter de la musique. Sur les indications de Rolland, nous partons vers un autre lieu au bout de French Quarter, Faubourg Marigny. Le bout de la rue Bourbon est étonnamment calme, pas de bruit, pas de circulation. Au détour d’une rue, une exposition artisanale intéressante mais photo interdite, un léger bruit indique que nous ne sommes pas très loin. En effet nous y voilà, une tout autre musique, enfin du Jazz, du monde qui déambule tranquillement, des poètes de rue qui attendent devant les machines à écrire, et un petit attroupement devant une boutique. Nous resterons là pas mal de temps à écouter, debout, ces musiciens, sympathiques. La boutique devant laquelle ils sont installés est un restaurant dommage il ferme nous aurions pu reposer nos jambes. Dans ce quartier de nombreux bars avec bien sûr son groupe de Jazz, la bière coule. L’heure tourne, même si c’est notre seule soirée à La Nouvelle Orléans, il faut rentrer, mais à regret. Nous n’avions pas évalué la distance parcourue ce soir là en plus de celle de la journée total 13 kilomètres.

                            

                                

     

                            

     

    Pour voir plus de photos c'est ICI

    Dernière matinée à NOLA, encore un petit tour avec Rolland dans le quartier français, la rue Bourbon est nettoyée au tuyau d’arrosage (cf fêtes de Dax) les livreurs s’affairent à décharger les marchandises pour la prochaine soirée, un petit temps libre au « marché français » pour les achats souvenirs, RDV au pied du bateau à aube pour l’incontournable balade sur le Mississippi, avec orchestre Jazz, et repas créole. La vue un peu voilée de NOLA, nous rappela avec un pincement au cœur lorsque nous quittions Carthagène (Colombie) à bord du ferry un verre de mojito à la main. Les rives du Mississippi n’ont rien d’exceptionnel, des bâtiments industriels sans charme, elles ne nous laisseront pas un grand souvenir.

    Pendant le trajet vers l’aéroport, Rolland distribue les colliers multicolores, fin de ce voyage intense certes mais tellement enrichissant, avec un groupe très sympathique.

                                           

    Le Mississippi vu d'avion 

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    PS le retour en avion un peu mouvementé à Amsterdam grève plus d’avion pour Toulouse.

     Vidéo du voyage

     


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    • Namibie

       

       

      La Namibie c’était un rêve pour nous depuis de nombreuses années. Pour nous y accompagner, nos petits enfants mais chut nous jouerons à « rendez-vous en terre inconnue ». Difficile de garder le secret. Arrive le jour J, le 14 juillet 2019 rendez-vous à l’aéroport Toulouse Blagnac, les petits enfants ouvrent l'enveloppe et voilà le voyage peut commencer.

      Toulouse Blagnac

      Deux changements, Francfort tout le monde marche d’un pas rapide ou court, ce fut notre cas. Addis Abeba, un plongeon en Afrique, beaucoup de monde, des femmes et enfants en particulier, juste le temps de déguster un excellent café, et c'est le dernier avion pour arriver à destination, ouf. 13h30 atterrissage nous arrivons enfin à Windhoek capitale de la Namibie 15h de vol, pas mal.

       

      Ici pas de tunnel ou même un car pour circuler sur le tarmac, mais à pied bien encadré par de nombreux fonctionnaires faisant la circulation pour laisser passer les avions, une joyeuse désorganisation.

       

      Petit briefing par Mathieu avec roadbook à l'appui, premier contact avec le véhicule, conduite à gauche et automatique, les premiers coups de freins intempestifs feront rire les covoyageurs. Mais qui sont les quatre autres aventuriers ? Du plus vieux au plus jeune : Maxime, tout fraîchement bachelier, Romain, Clémentine, Faustine.

       

      La Namibie, pays d’Afrique australe, indépendante depuis 31 mars 1990 de l’Afrique du Sud, avec trois habitants au kilomètre carré, surprend pour ceux qui ont voyagé en Afrique. Pas de foule qui marche sur le bord de la route, pour l’instant asphaltée, des animaux presque disciplinés, des pintades nombreuses, animal protégé, des voitures en bon état, enfin en apparence. Tout semble bien organisé.

      Phacochères PintadesSinges

      Comme le précise le guide lonely planet pas de marchands sur les bords de route, tout est importé, les épiceries SPAR seront notre principale source d’approvisionnement pour notre pique-nique de midi.

      Nous partons vers le Nord pour la région du Waterberg, un petit arrêt au marché artisanal d’objets en bois dans la ville d’Okahanja. Une multitude de stands, et de vendeurs, mais l’heure est trop matinale, peu d’acheteurs. Certains ateliers exposent leurs produits, souvent des éléphants.

      Le Plateau du Waterberg domine le désert du Kalahari, culminant à environ deux cents mètres d’altitude au-dessus de ce dernier. Les couleurs de ses falaises sont absolument somptueuses, proposant une gamme de rouges flamboyants grâce au grès qui le constitue. Juste le temps de poser les valises, nous voilà sur un sentier rocailleux aux parois escarpées. Une quarantaine de minutes plus tard, le sommet Mountain View, est atteint. La vue sur la vaste étendue de savane est époustouflante ! Nous aurions bien aimé attendre le coucher de soleil, le sentier étant trop caillouteux, une descente à la nuit tombée n’était pas envisageable. Notre prudence est récompensée, une petite colonie de mangoustes nous regarde tranquillement passer.

      NamibieNamibieMangoustes

       

                          
      Le lendemain, au menu 400 kilomètres pour rejoindre Etocha, quelques kilomètres de piste, puis la belle route bien droite, bien monotone. Un arrêt pour se restaurer, pour une fois nous aurions pu aller faire les courses dans un marché, mais le policier nous a conseillé le supermarché, pensant peut être que c’était un meilleur choix pour nous ; il n’a pas hésité de demander une petite pièce. Ce fut l’unique fois du voyage.

      Enfin nous arrivons à destination. Le lodge se trouve juste à côté de la porte du parc. Aucune hésitation, il est encore temps de faire un petit « safari » dans le parc d'Etosha.

      Etosha, grande plaine blanche s'étire sur 350 km d'est en ouest, sur une surface d'environ 22.900 km2. En son centre le « pan » (lac salé asséché) a été formé par l'assèchement d'une vaste mer intérieure.

      Le parc se visite uniquement en voiture avec interdiction de mettre le nez dehors. La circulation se fait sur des pistes balisées qui sillonnent la savane, pour rejoindre les nombreux points d'eau, afin d’attendre l’animal ou les animaux. Le « spectateur » ne sait jamais trop à quoi s’attendre, mais il apprend vite qu’il doit faire preuve de beaucoup de patience car il est soumis au bon vouloir des animaux, venir ou ne pas venir. A chaque trou, Il y a cet instant magique où les yeux découvrent le ballet incessant des « artistes » qui arrivent pour se désaltérer, ou, à force de fixer, trouvent un lion le dos tourné qui a bien décidé de rester couché.

      Le lion de dos

      Cette fin d’après-midi est jour de chance. Au loin des girafes et un éléphant, des gazelles, des oryx, des springboks, des zèbres ; nous sommes émerveillés. Au premier point d'eau, des girafes juste devant nous, une bonne quinzaine de « Sophies » avec leurs bébés. Quel spectacle !Les appareils photos entrent en action, les images se gravent dans les esprits.

      Namibie

      Le parc ferme à 18h30, heure du coucher de soleil. Des voitures arrêtées sur le bord de la route, c’est le signe qu'il se passe quelque chose : des guépards en train de prendre leur dîner, probablement une gazelle. Ils ne sont pas troublés par tous ces yeux, ces appareils photos. Un, certainement repu se tient à l'écart, deux autres déchirent leur proie tandis que le quatrième hésite : rester coucher ou y revenir, solution qu'il retient finalement. Allez, il nous faut partir…

      Guépards à table

      Mais dis donc, c'est notre chance: tout près de nous un éléphant, avec sa peau ridée et ses grandes oreilles, mange des feuilles, encore des girafes immenses, des zèbres. La fin de journée est extraordinaire, le coucher de soleil dans le parc, lumière rasante, qui devrait permettre de belles photos. Nous avons trop traîné, l'heure tourne, plus elle tourne plus Gabriel appuie sur l'accélérateur, plus le bruit est infernal dans le véhicule. Le portail est proche, fermé. Mais non, la gardienne nous accueille avec un grand sourire nous demandant si les lions nous avaient mis en retard ? Non les girafes répondons nous tous en chœur, good bye toujours avec ce large sourire. Que c'est agréable ces sourires, ils illuminent leurs visages.

      Le lendemain, nous partons à la chasse au lion, il est très tôt, c’est le prix à payer.

      L'idée c’est de faire tous les points d'eau dans la partie du parc que nous n’avons pas encore explorée. Au passage quand même nous continuons à agrandir le stock de photos, mais de certains animaux, deviendrions-nous sélectifs ? Tiens sur la route, une girafe en train de se nourrir. Elle est tellement près que nous pourrions caresser sa peau bien tachetée. Elle n'est absolument pas farouche, elle nous regarde avec ses yeux doux, prend la pose pour la photo, mais la difficulté c'est de la faire contenir dans le cadre, elle est si grande. Alors on se contentera de la tête.

      Mais où sont les lions ? Un grand point d'eau où tous les animaux déjà vus viennent boire, quand soudain un rhinocéros sortant d’un fourré d’un pas lourd s’approche du point, est-ce un rhinocéros blanc ou noir ? Ces deux pachydermes ont effectivement de la même couleur grise, il faut regarder de plus près la lèvre, celle du blanc est large, tandis que celle du noir est pointue. Personne ne tente de s’approcher de cet animal pour voir sa lèvre, d’après photo, c’est un blanc.

      Nous explorons plusieurs points d’eau, un peu vite certainement pour avoir une chance d’apercevoir un lion, en action. La déception se fait sentir quand tout à coup, mamy crie « arrête toi, j'ai vu quelque chose » rapide marche arrière et là un gros chat avance d'un pas tranquille, un léopard. L'instant dure quelques secondes, des rafales de photos pour l’immortaliser, car ce coquin de félin a choisi de s'enfoncer dans les herbes. Nous attendons un peu avec l'espoir qu'il aura changé son parcours. Hélas non, il ne ressortira pas. Quelle chance nous avons eu !

       

      Le léopard

       

      Pour plus d'images voir galerie des photos Etosha

      Après ces deux jours à guetter les animaux, le voyage se poursuit vers le Damaraland qui signifie "région des Damaras", les Damaras étaient, à l’origine, un peuple de chasseurs-cueilleurs.

       Arrêt chez « Spar » pour le pique-nique. Un petit groupe de femmes Himba sont installées pour vendre des bijoux. Elles s’enduisent le corps d’un mélange de beurre et de d'ocre qui teinte leur peau en orange. Cette substance est aussi appliquée sur leurs cheveux tressés. Elles ne sont pas habillées à l'occidentale, mais juste vêtues d'une jupe en peau et parées d’innombrables colliers et bracelets. Une, paraissant être plus « commerçante » entame la négociation avec mamy. « -Un gros bracelet, photo comprise ». Elles s'entendront sur 2 bracelets, avec la photo. A côté Clémentine et Faustine en auront 2 petits, photo comprise.

       

      En route, il est temps ! Il y a encore beaucoup de choses à voir et encore des kilomètres de piste cassante et poussiéreuse. La chaleur monte, les vêtements s'empilent dans le coffre, le paysage est splendide, grandiose, de grandes étendues aux couleurs vives. Première pause, la forêt pétrifiée, classée monument national en 1950. Pour information, depuis 7 ans pas une goutte de pluie n’est tombée sur la région…Un guide obligatoire, nous fait la visite au milieu d'arbres fossilisés qui datent d'il y a 260 millions d'années ! Les troncs les plus importants mesurent jusqu'à 30 mètres. Ça n'a visuellement rien de spectaculaire si ce n'est que les tronçons des arbres ont des allures de pierre.

      Forêt pétrifiée

      Toujours sous une chaleur écrasante nous rejoignons le site de Twyfelfontein (littéralement la fontaine hésitante) classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Twyfelfontein possède l’une des plus importantes concentrations de gravures sur roche, d’Afrique. La plupart de ces œuvres, bien préservées, représentent des rhinocéros, des éléphants, des autruches et des girafes. Elles ont été réalisées par des chasseurs-cueilleurs San il y a environ 6000 ans.

       

      Après cette difficile mais intéressante journée une belle surprise nous attend. Le roadbook indique « logement sous tente » sans précision. Ne serions nous pas dans « Out of Africa » ? Le lodge est situé en plein désert, les tentes somptueuses, les enfants sont époustouflés. Le dîner, dans ce cadre exceptionnel, est délicieux, feu de bois pour terminer la soirée, profiter du calme troublé seulement par des barrissements d’éléphants, et admirer ce ciel étoilé sans pollution lumineuse.

      Out of Africa

       

      Au petit matin quelques photos du lever du soleil et une petite balade sur les hauteurs dominant le camp pour admirer ce désert ponctué du vert des acacias rabougris.

      DamaralandNous primpons

      Dommage nous resterons qu’une nuit il y avait d’autres balades à faire, la nature à découvrir mais le programme est chargé…

       Nous prenons la route pour rejoindre la côte balnéaire. Comme indiqué par le roadbook nous faisons un arrêt afin d’acheter quelques souvenirs dans les échoppes tenues par les femmes Herero. Leur tenue vestimentaire est remarquable en particulier la coiffe en forme de cornes de bétail réalisée en tissu et papier journal. C’est un symbole important pour cette ethnie de bergers nomade. Tout semble confectionné sur place, les machines à coudre à pédale Singer vont bon train.

      Il n’y a pas grand monde sur cette route traversant des immensités désertiques, seulement quelques villages, difficile de trouver un coin à l’ombre pour le pique-nique.

      Installation sur la route

      Le ciel si bleu depuis notre arrivée, commence à changer de couleur, au fond il parait gris. La température baisse, les pulls passent du coffre à l’habitable, il n’y a rien aux alentours, sauf des mirages. Il est encore tôt pour rejoindre l’hébergement du soir, nous en profitons pour faire un aller et retour jusqu’à Cape Cross, la plus grande réserve d’otaries à fourrure au monde. Le ciel est bas, le vent souffle, le désert d’un côté l’océan de l’autre, une route étroite droite, l’endroit est inhospitalier. Nous longeons la côte des squelettes.

      A Cape Cross quelques 250 000 otaries se prélassent sur les rochers, imaginez le bruit, et... l’odeur. Nez sensibles passez votre chemin, ou munissez-vous d’un scaphandre. Mais c’est si mignon de les regarder jouer dans les vagues, sauter des rochers, et parfois se disputer. Le chacal et les goélands sont là eux aussi, ils observent, mais pas pour les mêmes raisons.

       Otaries

      Nous revenons sur nos pas, c’est toujours aussi désolé quelques épaves de bateaux jalonnent la côte.

       Zeila Shipwrek,

      Swakopmund, décrite par le roadbook , comme station balnéaire de la côte atlantique, capitale touristique de la  « Côte des Squelettes ». Ce n’est pas tout à fait l’impression que nous en avons. Il fait froid, humide, un faux feu de cheminée dans l’entrée de l’hôtel autour duquel, s’il était vrai, nous aimerions bien nous chauffer. Nous partons vers un restaurant indiqué par le réceptionniste, mais le froid a dû engourdir les cerveaux, nous n’avons rien trouvé. Personne dans les rues, enfin on déniche ce qui ressemble à un restaurant, nous sommes les seuls clients, de la musique asiatique nous accompagne. Quel changement par rapport à ce que nous venons de vivre depuis huit jours ! Un petit plaisir quand même, en rentrant dans le lit nous découvrons une bouillotte bien chaude, normal ici c’est l’hiver.

      Le lendemain, il bruine, la température ne donne pas envie de prendre le maillot de bain et pourtant nous partons faire une sortie en kayak dans la lagune de Walvis Bay. Il faut faire quelques kilomètres avant d’atteindre le point de départ. Des flamants roses colorent la surface de l’eau c’est beau.

      Walvis Bay

      Une famille de chacals en file indienne avance d’un pas assuré. Le chauffeur s’arrête tout d’un coup, sort en courant un couteau à la main…il va délivrer d’un filet de pécheurs des otaries. Heureusement pour nous inutile de sortir le maillot mais au contraire, nous enfilons pantalons et veste qui devraient nous protéger. Nous voilà dans les kayaks, et c’est parti pour deux heures. C’est absolument magique de pagayer au milieu des otaries, elles sont très joueuses, elles viennent tout près de nous, essaient de monter sur le kayak et elles y arrivent. Mais attention, il ne faut pas mettre la main dans l’eau parce qu’elles mordent ! C’est ce qui est arrivé à Maxime. On ne sait plus si les otaries jouent avec nous ou l’inverse. On oublie que juste en face il y a une importante usine d’extraction de sel, que le ciel est encore gris, le temps passe trop vite.

      Salines

      Nous serons les derniers à rejoindre la plage, une boisson chaude et une collation nous y attendaient.

      Pour l’après midi au programme, une sortie en 4x4 à la découverte de Sandwich harbour. Nous sommes au milieu de dunes ; pour commencer notre chauffeur en choisit des moyennement hautes, puis des plus hautes, de plus en plus hautes, quand nous sommes au sommet c’est à peine si le bas est visible, il fonce à toute allure à l’assaut de ces pentes raides. Sensations fortes garanties, les enfants sont ravis, la mamy…aussi, la dextérité du chauffeur est fantastique. Une halte dans ce paysage incroyable, des dunes, que des dunes qui se jettent dans l’océan. Et pour terminer, repas au champagne d’Afrique du Sud dans cet univers de sable. Nous ferons un détour par l’exploitation de sel, encore une belle collection de flamants roses. Pour ce soir nous avons retenu une table dans un restaurant digne de ce nom. Même si la météo n’était pas de la partie, ce fut une belle journée.

      Melon sauvage

      Une longue étape de liaison nous attend, de la piste, de la piste, et encore de la piste. La température monte doucement, la piste est acceptable, chacun s'occupe, écriture pour les filles, musique pour Romain, et notre copilote Maxime n'est pas en grande forme. Arrêt pique-nique, des petits oiseaux peu farouches viennent picorer les miettes. Plusieurs arrêts photos dont celle du passage du tropique du Capricorne, la piste devient plus dure, le paysage aride prend de la couleur, pas d'habitant, rien.

      Quelques voitures de touristes nous croisent, tiens en voilà qui ont crevé, un petit signe tout va bien. Le bruit dans l'habitacle est assourdissant, mais cela n'empêche pas quelques-unes de faire la sieste. D'un coup un très fort bruit réveille les dormeuses, une roue est passée certainement sur un caillou plus gros que les autres. Quelques minutes plus tard arrêt pour vérifier les pneus, nous avons crevé ! Voilà le cric installé prêt à soulever la roue, un Namibien passe, merci tout va bien il ne reste plus qu'à sortir la roue de secours. Mais voilà, cette simple opération prendra plus d'une heure et cette fois papy ne refusera pas l'aide d'un couple Namibien. Puis au tour de celle dont le pneu est crevé, elle aussi résiste, mais pas trop longtemps. Mamy s'inquiète de l'heure, le soleil se couche tôt, rouler de nuit n'est pas conseillé. Maxime demande à la dame où le pneu peut être réparé ? Quelle chance dans cet endroit où on a l'impression qu'il n'y a personne, à 200 mètres, un réparateur. Nous aurons même droit à la facture tirée d’un ordinateur, certes antédiluvien. Il est plus de 6 heures, c'est dire qu'il ne faut pas traîner.

      Le lodge de ce soir est au bout du monde dans les montagnes du Naukluft. Le massif du Naukluft se caractérise par un haut plateau entaillé de gorgés profondes. La piste serpente entre ces gorges, ce qui donne à cet endroit un air inhospitalier. La journée fut longue, difficile.

       

      Montagnes du Naukluft

      La rando du lendemain prévue est abandonnée, Maxime fiévreux n’est pas en état, nous partons vers ce qui devrait être le « clou » du voyage, le désert du Namib, c’est l’incontournable de la Namibie.

      Le lodge où nous allons passer trois nuits, est très confortable, deux belles piscines dans un beau jardin planté d’arbres. Un seul courageux pour se mettre à l’eau, Romain. Nous nous contenterons de le regarder en sirotant un mojito Maxime et nous, jus de fruits pour les filles. Le soir, dans tous les choix proposés, de la viande de zèbre. Après avoir tant vu de zèbres le cœur n’y est pas, pour certains, d’en manger…Demain ce sera un réveil très matinal.

      Le réveil sonne 4h30 c’est le prix à payer pour être devant le portail le plus tôt possible, et voir le lever du soleil sur les dunes.

      Nous sommes en troisième position devant le portail, il fait encore nuit, il faut attendre l’ouverture. Ce sera interminable, nous rentrons dans le parc à plus de huit heures, le soleil est levé depuis un bout de temps. Alors que nous étions sur de la piste dure, nous voilà maintenant sur une route bien neuve bordée par des dunes rouges, drôle d’impression ! (cela nous rappelle notre voyage au Chili la Carretera Austral défigurée). Des montgolfières survolent le désert, cela aurait pu être une belle expérience mais aussi un sérieux budget.

      Pour les derniers kilomètres pour accéder à Sossusvlei nous prenons une navette, il n’y a plus de route mais du sable dans lequel on peut facilement s’enliser. Le chauffeur nous dépose au pied de Big Mamma, notre première dune. Il faut être jeune ou bien en jambe pour la gravir dans le sable, donc certains préfèreront admirer depuis le bas, les couleurs changeantes, apprécier le calme du désert.

      Big MammaNamibie

       

      Puis c’est au tour de Big Daddy l’une des dunes les plus hautes du Monde. La journée est bien avancée, la rotation des navettes est importante, elles déversent de nombreux touristes qui partent tous, ou presque, à l’assaut des 350 mètres. Vus d’en bas on dirait une colonie de fourmis. Pour notre part, les mêmes courageux grimpent photographier le paysage pour ceux qui par peur ou fatigue sont restés en bas. Mais finalement d’être restée en bas, je me sens en manque, un peu frustrée, nous en étions au onzième jour de voyage, sans pause, ceci explique peut-être cela...Les courageux ont ramené de belles photos, le papy a filmé la descente de ces courageux qui se sont éclatés.

      Big DaddyPlateau du  Dealvlei vu du sommet

      La température extérieure est bien montée, juste avant de sortir du parc une pause déjeuner, retour à la civilisation avec le tour de France…Changement de paysage après le sable le minéral avec le canyon de Sesriem à proximité. Il fut creusé il y a 2 millions d’années par la rivière du Tsauchab. Une petite ballade dans le lit de la rivière sur les quatre kilomètres qu’il mesure, on se sent tout petit dans cette profondeur (30 mètres).

      Les visites s’arrêteront là aujourd’hui, nous en avons plein les yeux.

      Le retour sur cette piste qui casse le dos, se fait dans le calme, (la nuit fut courte !), le soleil commence à amorcer sa descente, et tout d’un coup « pschitt » nouvelle crevaison et nous sommes juste à deux kilomètres de l’entrée, que faire ? Continuer à rouler mais en fait le poste de contrôle du lodge passé, il reste encore cinq kilomètres à parcourir, alors nous demandons de l’aide au gardien. Mais celui qui devait nous « secourir » arrive lorsque tout est terminé. Néanmoins, il reste un gros problème à résoudre, acheter un pneu. Demain sera un autre jour, les idées seront plus claires, nous aviserons. En fait le régisseur du lodge a pris tout en main, le pneu est venu de la capitale (200kms) dans la journée, monté par l’atelier du lodge, et nous pendant ce temps, nous nous prélassions au bord de la piscine…Juste une promenade matinale pour les grands parents, journée libre pour les jeunes, et le soir une virée en 4x4 au coucher du soleil pour tout le monde. Malheureusement quelques nuages sont venus perturber le spectacle.

      Après ces trois jours passés dans le même lodge, nous revoilà sur la piste, c’est la remontée vers la capitale, avec une étape dans le désert du Kalahari.

      Ici peu de véhicules sur la piste, dans cette nature belle, sauvage, dans cet univers qui alterne entre le rouge des petites dunes et le vert des acacias. Un homme fait du stop il nous reste encore une place, allez une bonne action. Il va où ? Nous ne comprenons pas, parlait il anglais ? A défaut, on lui tend la carte afin qu’il nous montre l’endroit où nous devons le déposer, mais…pas plus d’éclaircissement, alors il nous dira bien quand il faudra s’arrêter. Vingt kilomètres plus tard il est arrivé à destination.

      KalahariOtocyonNid de Tisserands sociables

       

      Un nouvel animal à rajouter dans notre carnet, étrange, pas très grand de très longues oreilles, une très longue queue finalement grâce à internet nous mettons un nom, otocyon ou renard à oreilles de chauve-souris. Nous allons dans une ferme auberge sauf que cette ferme est sur une réserve de 5000 hectares ! Des vaches qui ont pour se nourrir des branches d’acacias broyées. Un petit moment d’émotion, si notre arrivée est prévue, le souper non…mais tout est solutionné rapidement. Un beau coucher de soleil pour nous accompagner dans notre presque dernière nuit. Dans ce désert nous aurions certainement pu y rester plus longtemps, tant il incite à la découverte…

      Voilà nous sommes à notre quinzième jour, nous terminons notre voyage. Juste un passage dans un magasin artisanal pour quelques souvenirs, dernière soirée dans le restaurant conseillé par le propriétaire de la ferme. C’est un restaurant typique, le Joe’s Beerhouse. Après avoir tant vu de koudous, oryx, springboks les voilà en brochettes, délicieuses et cette fois tout le monde en mange … dans un décor à mi-chemin entre saloon américain et brasserie allemande. Nous nous sommes régalés!!!

      Nous rendons la voiture, les valises sur le tapis roulant pour partir dans la soute, une petite émotion la tablette manquait à l’appel, mais non bien cachée au fond d’un sac.

       

      Pour les grands parents le bilan : partir avec les petits enfants, c’est une expérience à vivre, bien différente de notre périple américain. La Namibie, nous avons adoré les paysages, les animaux en liberté ; c’est aussi un autre visage de l’Afrique auquel nous ne nous attendions pas. Certes la formule retenue ne nous a pas permis d’avoir beaucoup de contacts avec la population, mais elle a ravi les jeunes voyageurs par son confort . Nous avons envie d’y revenir, mais quand ?, pour nous plonger au plus près de la vie de ses habitants.

      Pour les jeunes le bilan:

      Faustine : les animaux de Namibie sont très impressionnants, la vue du hauts des dunes aussi. J’ai adoré faire ce voyage avec vous. Merci à vous pour ce voyage.

      Clémentine : j’ai adoré ce voyage ! je me souviendrai toujours de ces animaux sauvages, du désert et des routes interminables que nous avons parcourues avec vous.

      Romain : Après avoir observé  de nombreux zèbres dans la nature, je me suis régalé d'un steak de cet animal et de bien d'autres antilopes. Ce que j'ai beaucoup aimé c'est une sortie en kayak de mer  au milieu des otaries très joueuses.

      Maxime : Pays magnifique, amateur de rugby et gorgé de soleil, un paradis sur Terre! un pays semblable à la France par sa multitude de paysages. Des rencontres magiques avec les animaux sauvages. J’y retournerai ! Encore merci beaucoup de nous avoir fait découvrir ce pays avec vous !

       Vidéo sur notre voyage en Namibie:

       

       

        

       

       

     


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  • Le Glossaire comédie de Max Rouquette par la Compagnie L'Espante.

    Un bocal dans une loge de concierge, un poisson dans le bocal.  Autour dudit bocal et de son poisson rouge, s'affaire la concierge, Madame Cisé, veuve du pauvre Arthur, qu'elle prétend réincarné dans ce poisson. On y parle beaucoup, comme dans toute loge de concierge, notamment de ses voisins,  de M. Pluche, dont l'épouse vient justement de passer en révélant que ce dernier a un glossaire. À partir de ce mot mystérieux, Madame Cisé, Madame Basilire, Monsieur Sémalon,  vont se laisser entraîner dans un véritable délire  où le glossaire devient une maladieterrible... L'espante une nouvelle troupe, fruit de la rencontre, peut être d'inconscients, passionnés de théâtre et d'expériences nouvelles qui vont monter sur les planches le 7 décembre 2019, les Trotteurs ne sont pas à une aventure prèshappy.

       

     

     


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  • Connaissez vous le mensuel Serengo dont la devise est,  vous serez vieux plus tard?

    Le numéro de mai consacre 6 pages à notre aventure. Pierre Morel nous a contacté et est venu nous interviewer  sur le voyage et a puisé dans nos photos pour illustrer son article. Ce magazine est disponible dans les maisons de la presse au prix de 3,90€.

    Pour ce qui est du livre nous n'oublions pas ceux qui nous l'ont commandé, et nous allons déjà procéder à sa réédition!yes

     

    Bonne lecture

                                                   On parle de nous dans la presse                        On parle de nous dans la presse

     

     

     


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  • Alcoy


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  • Six mois après

     

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    Ce voyage nous en avions beaucoup parlé au risque peut être de « saouler » !!! Et maintenant qu’allons-nous faire, continuer à « saouler » parce qu’on ne parlera pendant un moment que de lui ?


    Que d’émotions, d’images, de bruits, d’odeurs, resteront dans nos têtes …


    Pendant deux ans nous voulions découvrir les Amériques, non nous ne voulions pas nous prendre pour Christophe Colomb, mais un petit peu pour des « aventuriers des temps modernes ». A regarder la carte du ministère des Affaires Etrangères, nous sentions un léger parfum d’interdits.


    Nous avons plongé dans cette nouvelle vie de nomades parsemée parfois d’embuches (rapidement une CB bloquée, un injecteur de frigidaire détérioré, une CB piratée…) mais qui au regard de tout ce qu’elle permet de vivre, est une expérience extraordinaire. Elle nous a permis d’aller vers les gens et inversement les gens sont venus à nous, pour partager un moment plus ou moins long. Argentins, Chiliens, Brésiliens, Boliviens, Colombiens, Guatémaltèques, Mexicains, Québécois, nous ont ouvert  généreusement leurs portes, quelle leçon d’humanité.
    Souvent les questions de nos compatriotes portaient sur l’insécurité dans certains pays traversés. Soit nous sommes « inconscients » soit nous avons eu beaucoup de chance, mais nous n’avons jamais pensé que nous étions en danger, même si nous avons subi un barrage à la ficelle au Pérou et dans le Chiapas au Mexique. La sécurité à 100% n’existe nulle part, même en France il suffit de lire les actualités sur internet…


    Bien sûr les paysages ont contribué aussi à rendre ces deux ans magiques. Comment oublier le Sud Lipez, Bryce Canyon, Yellowstone….et tous les autres ? Une perturbatrice s’est couramment invitée, la pluie. Souvent, nous entendions « c’est exceptionnel » mais pour nous c’est devenu une habitude, peut-être y a-t-il une autre cause, le dérèglement climatique ?


    Puis la rédaction des articles, pas facile de trouver l’inspiration tout le temps, de trouver les mots justes pour faire passer nos émotions, nous ne sommes pas des écrivains seulement des quidams qui regardent et essaient de comprendre l’histoire d’un pays et de la partager.


    Et bien sûr les rencontres de voyageurs Européens, rencontres parfois de quelques heures, ou de plusieurs jours. Notre concept camping-car hôte (accueillir quelques jours des voyageurs sans monture à moteur) a bien fonctionné, Gema et Jean François ont essuyé les plâtres, cela s’est très bien passé, nous avons renouvelé avec Gérard et Danielle, Lucile et Florian et les quelques autostoppeurs qui ont partagé notre route.


    Voilà les ingrédients qui nous ont fait aimer cette parenthèse de deux ans et donné envie de la prolonger.


    Il est de coutume à la fin d’un événement de remercier….


    Merci à Casita, et il va de soi de la mettre en tête des remerciements, de nous avoir transportés parfois dans des conditions extrêmes, pas gâtée sur les routes d’Amérique du Sud entre pistes et altitude. C’est une belle monture qui est un peu marquée, elle mérite d’abord un checkup  puis une vie plus tranquille,


    Merci à Christine et sa famille, 3 semaines de bonheur avec les petites filles, à Paulette, 3 semaines de vagabondage sur les routes du Pérou, à Josette et Gilles les mère et père Noël Cubains (il nous reste un peu de rhum !!!)

    Toutefois un regret, que les circonstances n’aient pas permis aux petits fils de nous rejoindre…


    Merci à nos abonnés et aux lecteurs « inconnus »,


    Merci à nos commentateurs sur le blog et par mail, cela fait vraiment plaisir, cela motive. Certains nous ont fait déjà part de leur angoisse de voir « leur voyage » se terminer, cela nous touche, mais écrire sur la progression de la culture de la patate et du poireau, difficile, alors….


    Nous réfléchissons déjà au prochain voyage, où, quand, comment ?


    En attendant nous allons refaire le voyage….avec les  photos.

     

    Cliquez ICI pour le résumé de la deuxième année en IMAGES

     

    C'est tout pour ce voyage

     

     


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